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Protéger les abeilles

« AU TROU DE VOL » – OU COMMENT OBSERVER LES ABEILLES SANS ouvrir les ruches

Comme son nom l’indique, Au trou de vol a pour objet de faire comprendre à chaque gardien d’abeilles qu’il est possible de savoir précisément ce qui se passe à l’intérieur de la ruche sans avoir besoin d’ouvrir à tout va. Il détaille tout ce que l’on peut déduire ainsi de l’observation et de l’écoute des bruits de la colonie, sans la déranger.

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Date : 20 septembre 2014
Au-trou-de-vol

Ce qu’en dit l’auteur dans son avant-propos : « Toute l’année, c’est par cette petite ouverture que bat la vie d’une colonie. C’est par là qu’elle respire et qu’elle rejette tout ce qu’elle ne supporte pas dans son domaine. C’est par là qu’elle transmet son message riche pour celui qui le comprend, car c’est là l’endroit où, par son attitude, elle nous fait connaître son état de santé, ses souffrances, si elle a besoin ou non de l’aide de l’apiculteur.

Celui qui parvient à se rendre compte de la vigueur ou de la maladie de ses abeilles, en observant leur attitude au trou de vol, n’a pas besoin d’ouvrir ses ruches ni de fureter continuellement dans leur sanctuaire: le nid à couvain. Cela ne donne jamais rien de bon.

Une population saine doit avoir la paix si on veut lui garder son activité créatrice. Une visite ne devrait en principe se faire que lorsqu’on a constaté au trou de vol quelque chose qui n’était pas en ordre. Il n’est pas toujours facile de savoir ce qui se passe à l’intérieur de la ruche en observant le trou de vol et cela ne s’apprend qu’après de nombreuses années, surtout lorsqu’on est livré à soi-même et que personne n’est là pour vous conseiller.

 Cette connaissance est cependant facilitée lorsqu’on peut compléter les observations faites au trou de vol par celles faites à la fenêtre arrière de la ruche ou par celles du cadre-témoin Un regard sous les cadres se révèle souvent aussi très instructif.

Aussi longtemps que l’apiculteur ne parvient pas à comprendre, de l’extérieur, la situation interne de la ruche, il ne peut que perdre de l’argent et payer cher son apprentissage.

C’est pourquoi il est du plus grand intérêt que chaque apiculteur se documente en cette matière aussi vite et d’une manière aussi approfondie que possible. Ce sont non seulement les yeux et les oreilles de l’observateur qui doivent intervenir, mais aussi son sens de l’odorat et du toucher, et surtout son cœur, son âme et son intelligence.

Je me sens tenu d’écrire ce livre par le fait qu’à ma connaissance il n’existe aucun traité semblable et, en outre, parce qu’en ma qualité de professeur d’apiculture et de maître-apiculteur, j’ai souvent pu observer que dans ce domaine les explications font défaut. En partant chaque fois d’une observation, j’ai essayé d’en tirer les conclusions qui s’imposent et d’éclairer de cette façon les causes et les effets de tous les événements qui se produisent dans la ruche. »

H. STORCH