Après le vote du Sénat sur les néonicotinoïdes, 23 organisations préviennent les pouvoirs publics qu'elles continueront de se battre pour la biodiversité, la santé humaine et un avenir agricole durable.
POLLINIS regrette que les sénateurs aient voté hier soir le projet de loi permettant à la filière de la betterave de déroger à l’interdiction des néonicotinoïdes jusqu’en 2023, signant ainsi un grave recul pour l’environnement et la démocratie
Ancienne pédiatre et résistante pendant la seconde guerre mondiale, Colette Brull-Ulmann, 100 ans, demande aux élus de s'opposer au retour des néonicotinoïdes.
Le gouvernement français s'est appuyé sur des chiffres erronés pour justifier la ré-autorisation des néonicotinoïdes. La diminution réelle des rendements de betteraves sucrières s'élève à 15 %, très loin des 30 à 50 % relayés jusqu’ici.
Le Sénat doit se prononcer le 27 octobre prochain sur le projet de loi permettant de déroger à l’interdiction des néonicotinoïdes. Une vingtaine d’organisations dont POLLINIS adressent aux sénateurs une note répondant point par point aux arguments de la filière sucre.
Depuis plus de 20 ans, Philippe Boyer photographie dans le bois de Vincennes les abeilles sauvages, donnant à voir l'intimité fascinante de ces insectes méconnus ainsi que leur incroyable diversité.
Ancien producteur en conventionnel, Sébastien Lemoine s’est converti en bio. Convaincu que le secteur de la betterave intensive est dans l’impasse, il travaille au développement d'une filière bio équitable.
Dans une note de synthèse détaillée, elles reviennent sur les conséquences économiques, agronomiques, environnementales et sanitaires d'un retour sur l’interdiction des néonics.
Face aux nombreux dangers que représente cette technique, POLLINIS demande au gouvernement français d'interdire la dissémination dans la nature d’OGM issus du forçage génétique.
POLLINIS révèle le détail des votes de l’ensemble des députés sur la ré-autorisation des néonicotinoïdes, ainsi que les positions des élus qui ont répondu aux sollicitations de près de 70 00 citoyens qui les avaient interpellés.