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Pesticides / Néonicotinoïdes

POLLINIS lance sa campagne « Stop Neonics » auprès des sénateurs français

POLLINIS lance une nouvelle campagne pour faire pression sur les sénateurs français afin qu’ils adoptent, dans le cadre du projet de loi « pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages », l’amendement dit « Stop Neonics », interdisant purement et simplement les pesticides de la famille des néonicotinoïdes sur les cultures françaises.

Date : 12 janvier 2016

POLLINIS propose à ses sympathisants d’écrire directement à leurs sénateurs un message pétition demandant de voter en faveur de cet amendement lors de l’examen du projet de loi « Biodiversité » au Sénat du 19 au 26 janvier 2016.

Cette campagne est la suite d’une précédente qui a été menée par l’association en juin 2015, et qui avait permis l’envoi, via la mobilisation de ses sympathisants, de plus de 180 000 messages aux sénateurs de leurs départements, pour le soutien du même amendement. A ce jour, au total, 243 483 messages ont été envoyés.

L’amendement « Stop Neonics », adopté à la surprise générale par l’Assemblée nationale en mars 2015, avait finalement été abrogé par la commission de l’Aménagement du territoire et du développement durable au Sénat cet été. C’est pourquoi, aux côtés d’autres associations, nous avons fait redéposer cet amendement et œuvrons pour son adoption.

Depuis plus de trois ans, POLLINIS se fait l’écho du large consensus qui se dégage parmi les scientifiques indépendants sur la dangerosité avérée des néonicotinoïdes. Ces molécules particulièrement toxiques pour la santé humaine sont utilisées sur plus de 85% des grandes cultures en Europe et menacent tout l’écosystème : les abeilles bien sûr, mais aussi les autres pollinisateurs, les cours d’eau et les organismes non-ciblés comme les oiseaux, les papillons, les mouches, les lombrics…

Vendus généralement sous forme de semences enrobées, ces pesticides sont forcément utilisés de façon systématique. Ils font donc barrage à toutes les solutions agricoles écologiques pourtant promues par l’Union européenne et la France.