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Frelon asiatique

Avancée du projet anti frelon asiatique : nouveau prototype bientôt sur le terrain

Du nouveau pour notre dispositif anti frelon asiatique : POLLINIS a présenté un prototype de quatrième génération, fondé sur la vaporisation d'air chaud humide. Une nouvelle série de tests va être lancée pour éprouver sur le terrain ce dernier dispositif qui permet de lutter contre ce fléau sans dommages écologiques.

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Date : 14 juin 2019

Le frelon asiatique fait des ravages dans les ruches mais la lutte contre ce fléau suscite d’autres inquiétudes : les nids détectés sont généralement traités par voie chimique à la perméthrine et laissés sur place, ce qui constitue un véritable désastre pour l’environnement et notamment pour les oiseaux qui se nourrissent des cadavres de frelons empoisonnés.

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Hacène Hebbar, coordinateur des projets de POLLINIS, devant le schéma du nouveau dispositif anti frelon conçu par l’association pour détruire les nids sans avoir recours à des produits toxiques.

Pour éviter cet effet pervers et combattre le frelon asiatique sans dommages écologiques collatéraux, POLLINIS développe depuis trois ans une série de prototypes fondés sur la diffusion de chaleur à l’intérieur des nids pour assurer leur neutralisation. À l’automne 2018, un prototype de troisième génération a été testé avec succès sur des nids de frelons asiatiques en Île-de-France, dans le Var et sur l’île de Groix. Cependant, un cas de combustion lente sur l’un des nids a conduit l’association à rediriger les recherches vers la diffusion de chaleur par vaporisation.

UN VÉRITABLE ENGOUEMENT

Plus sûr, ce prototype de quatrième génération garde les mêmes propriétés pratiques que son prédécesseur. « L’objectif est de contourner le risque de combustion tout en restant sur un matériel léger, abordable, facile à utiliser et à installer sur des cannes télescopiques », explique Hacène Hebbar, coordinateur des projets au sein de l’association. Ce nouveau système sera très rapidement mis à l’épreuve du terrain dans le parc départemental des Hauts-de-Seine (parc des Chanteraines), au conservatoire d’abeilles noires de l’île de Groix et sur les lieux d’intervention des désinsectiseurs, apiculteurs et pompiers qui ont déjà fait part de leur volonté de tester le système. Car l’attente est forte, comme le constate Hacène Hebbar : « dans les collectivités, il y a un véritable engouement pour une réponse non chimique à un problème qui va croissant : entre 100 à 150 000 nids de frelons asiatiques sont détruits chaque année ! ».