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Conserver les pollinisateurs

Étudier l’écologie des abeilles sauvages et la pollinisation à l’échelle nationale

En France, les données sur la distribution des abeilles sont fragmentaires et, en l’état actuel des connaissances, toute donnée d’observation se révèle utile pour mieux définir les aires de répartition et le statut de rareté des espèces. Dans ce cadre, le Réseau Apiformes a joué pleinement son rôle d’acquisition de connaissances.

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Date : 15 janvier 2018
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Si certaines espèces comptent parmi les organismes vivants les plus étudiés (l’abeille mellifère Apis mellifera en premier lieu, mais aussi certains bourdons), les abeilles demeurent globalement peu connues, en particulier en ce qui concerne leur taxonomie, leur écologie ou leur distribution géographique. Cette méconnaissance est notamment liée au grand nombre d’espèces (environ 20 000 dans le monde, près de 2 000 en Europe, et environ 950 en France métropolitaine), à la difficulté de leur identification et à la grande diversité des comportements au sein du groupe.

Dans ce contexte, un réseau d’observation et de formation sur les abeilles et la pollinisation – le Réseau Apiformes – a été mis en place en 2009 au sein de l’enseignement agricole, avec un double objectif : former et sensibiliser les enseignants et les étudiants à l’écologie des abeilles et à leur rôle dans la pollinisation et créer un réseau d’acquisition de connaissances sur ces thèmes, avec des observations réparties sur le territoire national et répétées dans le temps.

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