Pesticides
éLECTION PRéSIDENTIELLE : CHARTE 2017 POUR LA PROTECTION DES POLLINISATEURS
À un mois du premier tour des élections présidentielles, POLLINIS demande aux candidats des engagements précis en faveur des abeilles et des pollinisateurs sauvages et propose à ses sympathisants - plus de 800 000 en France - de se mobiliser et signer une pétition pour demander aux candidats d’adhérer à la charte.
Depuis ce mardi 8 mars 2017, POLLINIS propose à ses sympathisants – plus de 800 000 en France – une pétition pour demander aux candidats de signer une charte en quatre points. Celle-ci demande :
- Un coup d’arrêt d’urgence au déclin dramatique des pollinisateurs, en interdisant sans attendre les pesticides néonicotinoïdes ancienne et nouvelle générations, responsables de la mort de millions d’abeilles en France et dans le monde.
- La protection des droits des citoyens contre les abus de l’industrie agrochimique, notamment en ne transposant pas en droit français la directive « Secrets d’affaires » promulguée par l’Union européenne, qui dispense les multinationales de rendre des comptes sur les substances utilisées dans les champs ou les médicaments.
- La garantie que de nouvelles substances toxiques pour les abeilles et les pollinisateurs sauvages ne seront plus mises sur le marché, en exigeant des autorités sanitaires une contre-expertise systématique aux études remises par les entreprises agrochimiques pour l’homologation de leurs produits.
- L’accélération de la transition vers une agriculture respectueuse des pollinisateurs, dont elle dépend, en réaffectant les fonds, dédiés actuellement à l’agriculture intensive, au financement des agriculteurs qui souhaitent évoluer vers une agriculture alternative, propre et pérenne. Jusqu’aux élections, POLLINIS enverra quotidiennement aux candidats par mail l’ensemble des signatures du jour ainsi que le décompte total des signatures.
« Les candidats doivent prendre en considération l’ampleur de la mobilisation citoyenne pour la protection des abeilles et des pollinisateurs », explique Nicolas Larmaan, délégué général de POLLINIS. « Le prochain président doit mettre en place une véritable politique agricole qui les protège, et résister à la pression des lobbys qui parviennent toujours à faire autoriser de nouveaux pesticides tueurs d’abeilles ».
Pour préparer le terrain, POLLINIS a déjà obtenu depuis novembre 2016 près de 200 000 signatures de citoyens-électeurs et est allée à la rencontre des représentants de plusieurs candidats, dont certains ont déjà signé notre Charte pour les pollinisateurs !