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Conserver les pollinisateurs

L’INRA identifie les abeilles sauvages avec de futurs agriculteurs

En 2007, l'INRA, a entrepris un travail de science participative en collaboration avec des lycées agricole visant à recenser les abeilles sauvages et préciser les causes de leur disparition.

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Date : 24 février 2022

An expert-assisted citizen science program involving agricultural high schools provides national patterns on bee species assemblages.


Cette recherche a été financée par le Fonds social européen (FSE) de l’Union européenne, administré par la Bergerie Nationale, les ministères français de l’écologie et de l’agriculture et POLLINIS.

L’équipe scientifique du projet Apiformes, dirigée par Bernard Vaissière du laboratoire « Pollinisation et écologie des abeilles » de l’INRA, a lancé en 2007, un programme de science citoyenne visant à recenser les abeilles sauvages, étudier le rythme et les causes de leur disparition, et comprendre les relations entre certaines plantes et certains pollinisateurs, et enfin sensibiliser les futurs agriculteurs à leur rôle.

Dans le cadre de cette étude, l’INRA a collaboré avec la Bergerie Nationale et des centaines de lycéens, répartis dans 25 lycées agricoles volontaires qui collectent les hyménoptères sauvages dans leurs exploitations agricoles pédagogiques, à l’aide de coupelles de liquide ou des filets à papillons. Les insectes sont ensuite envoyés au laboratoire d’Avignon pour identification. Le protocole, encadré par les professeurs, formés par les scientifiques de l’INRA, permet de sensibiliser les agriculteurs de demain au rôle primordial des abeilles sauvages, et à l’impérieuse nécessité de les protéger en faisant évoluer leurs pratiques agricoles.

Les résultats de ces recherches, publiés en octobre 2016 dans la revue scientifique Journal of Insect Conservation font état de la collecte et de l’identification de 4 574 spécimens d’abeilles sauvages, appartenant à 195 espèces différentes. Ces résultats prouvent aussi que la diversité des espèces pollinisatrices augmentent avec les espaces semi-naturels herbacés, et la réduction des monocultures. L’arrêt du financement du ministère de l’Écologie en 2014 a failli réduire à néant le programme Apiformes. POLLINIS a pris le relai et contribué à soutenir financièrement ces recherches entre 2014 et 2020.


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