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Conserver les pollinisateurs

POLLINIS rejoint l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)

Nouveau membre de l’UICN, POLLINIS va pouvoir s’appuyer sur l’expertise de cette vaste communauté internationale de scientifiques spécialistes de la biodiversité. Un atout supplémentaire pour porter au plus haut niveau la cause des pollinisateurs sauvages et l’importance de protéger cette biodiversité et les paysages qui l’abritent.

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Date : 13 novembre 2019

Le 25 octobre, POLLINIS a officiellement été accueillie comme membre de l’UICN, Union internationale pour la conservation de la nature (ou IUCN en anglais). Forte de 1 300 membres et d’un réseau de 15 000 experts, l’UICN est une des plus puissantes organisations mondiales en matière de protection de la nature. Elle s’est fixé pour mission « d’influencer, d’encourager et d’aider les sociétés à conserver l’intégrité et la diversité de la nature et d’assurer que les ressources naturelles soient utilisées d’une manière équitable et durable ».

L’UICN est notamment connue pour attribuer un statut de conservation aux différentes espèces animales et végétales : éteinte, en danger, vulnérable… Elle publie ainsi sa fameuse « liste rouge », qui compte aujourd’hui tristement plus de 100 000 espèces menacées. Elle classe également les zones protégées, comme les parcs nationaux ou les réserves naturelles, en fonction de leurs qualités et des finalités de leur protection (protection des ressources sauvages, visée scientifique ou récréative…).

bourdon fleurs IUCN
Près de 26 % des espèces de bourdons seraient menacées d’extinction. Et pour bien d’autres pollinisateurs, de telles estimations n’existent simplement pas. Au sein de l’UICN, POLLINIS militera au plus au niveau pour faire avancer ces connaissances et la protection de la biodiversité. Photo Pixabay

Pour POLLINIS, rejoindre l’UICN sera un atout pour revendiquer avec force auprès des institutions l’importance de recenser les espèces de pollinisateurs présentes en France et ailleurs et de connaître précisément l’étendue de l’extinction en cours afin de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour les protéger. « Au sein de l’UICN, POLLINIS appuiera aussi l’idée que, pour protéger globalement les écosystèmes, les espèces doivent absolument être conservées dans leur milieu naturel, et non dans des banques d’échantillons comme cela est de plus en plus pratiqué… », indique Nicolas Laarman, délégué général de l’association.