Frelon asiatique
Projet anti-frelon asiatique : Grâce à vos dons, le prototype en construction !
Face à l’invasion du frelon asiatique, il n’existe aucune solution efficace et non chimique pour détruire les nids sans nuire à l’environnement ou à la santé de l’utilisateur. Grâce à votre mobilisation, notre équipe a pu imaginer et tester une perche qui diffuse de l’air à très haute température à l’intérieur du nid et « cuit » littéralement les frelons.
Ils ont débarqué avec une drôle de bulle en papier journal et des outils bruyants… Depuis le mois d’avril, les ingénieurs polytechniciens du projet Anti Frelon Asiatique se sont installés dans notre bureau pour fabriquer le prototype de l’outil de destruction des nids.
En décembre dernier, nous avions fait appel à vous pour financer ce projet innovant. Car face à l’invasion du frelon asiatique, prédateur de l’abeille, les apiculteurs sont démunis : il n’existe aucune solution efficace et non chimique pour détruire les nids sans nuire à l’environnement ou à la santé de l’utilisateur. Grâce à votre mobilisation, notre équipe a pu imaginer et tester une perche qui diffuse de l’air à très haute température à l’intérieur du nid, et « cuit » littéralement les frelons ! Une technique inspirée de la stratégie de défense mise au point par les abeilles asiatiques, Apis Cerranae, qui forment une boule autour du frelon et agitent leurs ailes pour augmenter la température et le neutraliser.
A l’automne dernier, Jérémie Laurent, François Espinet et Guillaume Losfeld, les ingénieurs en charge du projet, avaient effectué des tests concluants : l’insufflation d’air chaud fonctionne, avec un parfait contrôle de la température – un aspect primordial pour éviter tout incendie. La température monte régulièrement à raison de 12°C par minute en moyenne. Les ingénieurs travaillent maintenant à la construction de la deuxième version de l’outil, plus proche de la version finale qui sera fabriquée en série.
L’objectif à atteindre pour cette saison ? Entre cinq et dix perches doivent être testées grandeur nature sur des nids de frelons. Les testeurs – pompiers, apiculteurs membres des Conservatoires de l’abeille noire, professionnels, etc. – pourront faire des retours sur le bon fonctionnement de l’engin et les améliorations éventuelles à lui apporter.