Pesticides / Justice pour le vivant

Justice pour le Vivant : Retour en images sur le procès en appel

Ce vendredi 6 juin, les associations de Justice pour le vivant se sont rassemblées devant la cour administrative d’appel de Paris, pour une nouvelle audience contre l’Etat. Les porte-paroles de POLLINIS, Notre Affaire à Tous et Biodiversité sous nos Pieds ont rappelé les enjeux du recours, porté pour obliger l’Etat à agir face à l’effondrement de la biodiversité.

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Date : 6 juin 2025
Recours de "Justice pour le vivant" devant la Cour administrative d'appel

Ce vendredi 6 juin, les associations de Justice pour le vivant (POLLINIS, Notre Affaire à Tous, Biodiversité sous nos Pieds, ANPER-TOS et l’ASPAS) étaient réunies devant la cour administrative d’appel de Paris, deux ans après la condamnation de l’Etat en première instance.

Retour en image sur ce rassemblement, en amont d’une audience qui pourrait de nouveau mener à une décision historique.

  • Recours de "Justice pour le vivant" devant la Cour administrative d'appel

    Ce 6 juin, les cinq associations de Justice pour le Vivant étaient rassemblées devant la cour administrative d’appel de Paris, en amont d’une nouvelle audience. Comme en première instance, elles demandent la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat dans l’effondrement de la biodiversité, et la réparation de ce terrible préjudice écologique.

    Photo : Philippe Besnard

  • Recours de "Justice pour le vivant" devant la Cour administrative d'appel

    Les prises de parole des représentants de POLLINIS, Notre Affaire à Tous et Biodiversité sous nos Pieds se sont succédé, face aux micros et caméras des journalistes. L’objectif : rappeler les enjeux de ce procès en appel, qui se tient deux ans après une première condamnation historique de l’Etat devant le tribunal administratif.

    Photo : Philippe Besnard

  • Recours de "Justice pour le vivant" devant la Cour administrative d'appel

    Barbara Berardi, directrice de la recherche et du plaidoyer à POLLINIS, a rappelé les failles considérables des protocoles d’évaluation des risques conduits par l’ANSES avant la mise sur le marché d’un pesticide : absence de prise en compte des “effets cocktail”, absence d’évaluation de la toxicité des substances sur les espèces non-ciblées, manque de considération des études scientifiques les plus récentes…

    Photo : Philippe Besnard

  • Recours de "Justice pour le vivant" devant la Cour administrative d'appel

    Ces défaillances dans les protocoles d’évaluation des risques sont directement responsables de l’effondrement du Vivant, défendent les cinq associations dans le cadre de leur recours. L’Etat doit donc être jugé responsable et obligé à réparer le grave préjudice écologique causé. C’est un impératif démocratique, rappelle Dorian Guinard, porte-parole de l’association Biodiversité sous nos pieds.

    Photo : Philippe Besnard

  • Recours de "Justice pour le vivant" devant la Cour administrative d'appel

    Après deux heures d’audience, les représentants de Justice pour le Vivant et leurs avocats sortent du tribunal avec le sourire : les recommandations de la rapporteure publique vont dans le sens du recours porté par les cinq associations.

    Il est demandé aux juges d’enjoindre l’Etat à actualiser son protocole d’évaluation des risques des pesticides, pour prendre en compte la toxicité de ces substances sur les espèces non-ciblées et plus largement les connaissances scientifiques les plus récentes.

    Les juges doivent désormais délibérer, au regard des conclusions de la rapporteure. Leur décision sera connue avant mi-juillet.

    Photo : Philippe Besnard