Partenaires de POLLINIS
Afin de faire avancer ses combats, POLLINIS noue des partenariats stratégiques, forme des coalitions, et collabore avec des experts, sur le terrain et dans les laboratoires. Grâce à l’aide de ses membres, POLLINIS finance aussi des projets de terrain et des programmes de recherche menés par les meilleurs experts dans leur domaine.
Pour faire retirer tous les pesticides tueurs d’abeilles du marché, et tester réellement l’effet des pesticides sur les pollinisateurs et notre environnement, POLLINIS est membre :
• de Buglife, un réseau britannique constitué d’une trentaine d’organisations qui œuvre pour la protection de tous les invertébrés et de leur environnement ;
• de la Bee Coalition, qui réunit plus de 80 ONG en Europe (dont Greenpeace, Pesticide Action Network, BeeLife…).
Au sein de ces deux organisations, POLLINIS agit de façon plus efficace au niveau des institutions européennes pour réformer le système d’homologation des pesticides.
• du Comité consultatif de l’Efsa, l’autorité européenne de sécurité des aliments qui éclaire les décisions politiques liées aux pesticides. Dans le cadre de la révision des « tests abeilles » lancée en 2019, notre association y défend ces protocoles qui permettraient d’évaluer la toxicité réelle des pesticides sur les pollinisateurs, alors que l’agrochimie tente de les affaiblir par tous les moyens.
Pour faire reconnaître la responsabilité de l’État français et sa carence dans la protection de la biodiversité, POLLINIS a lancé une action en justice avec :
• l’association Notre Affaire à Tous, créée en 2015, pour œuvrer à l’instauration de la justice climatique par les outils juridiques ; l’association ANPER-TOS qui lutte contre la dégradation des milieux aquatiques par le contentieux ; l’association pour la protection de la vie sauvage ASPAS qui a engagé 4 000 procédures devant les tribunaux pour faire respecter et évoluer le droit de l’environnement ; et l’association Biodiversité sous nous pieds qui lutter contre le déclin de la biodiversité des sols.
Pour préserver les abeilles locales, POLLINIS est co-fondatrice :
• de la FEdCAN, Fédération européenne des conservatoires de l’abeille noire. Cette association regroupant une dizaine de conservatoires s’évertue à protéger les écotypes locaux de l’abeille endémique de nos contrées, en élevant des colonies de ces pollinisateurs particulièrement adaptés à leur environnement ;
• de la coalition SaveLocalBees, pour demander la protection de toutes les variétés locales d’abeilles, sur l’ensemble du continent européen et dans chaque État membre.
Pour que les informations sur la santé des citoyens et leur environnement ne soient pas considérées comme « secrets d’affaires », POLLINIS a été l’un des moteurs :
• du collectif Stop Secret d’affaires, qui réunit une cinquantaine d’ONG, syndicats, organes de presse, sociétés de journalistes et rédacteurs, et se bat pour que la loi Secret des affaires n’entrave pas la liberté d’investigation et l’accès à l’information des citoyens.
Pour défendre les libertés d’expression et d’information sur l’environnement, menacées par la cellule de renseignement Déméter, POLLINIS a lancé une action en justice avec :
Pour défendre au plus haut niveau la protection des pollinisateurs dans leur environnement, POLLINIS a intégré :
• l’UICN, Union internationale pour la conservation de la nature, une des plus puissantes organisations en faveur de la protection de la nature, forte de 1 300 membres et d’un réseau de 15 000 experts.
• l’IPBES en tant qu’observateur. L’Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services, a été créée en 2012 par 94 gouvernements pour renforcer les interfaces entre science et politiques au sujet de la biodiversité et des services écosystémiques.
Pour mieux connaître les populations d’abeilles sauvages et leur répartition en France, POLLINIS soutient :
• La Bergerie nationale et l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) dans le cadre du programme de recherche Apiformes, financé en grande partie par POLLINIS depuis 2014. Objectif : l’éducation et la sensibilisation des futurs agriculteurs, étudiants d’une vingtaine de lycées agricoles à travers la France, au rôle crucial de ces pollinisateurs méconnus pour la pollinisation, la qualité et la quantité de leurs futures productions agricoles.
et a mandaté :
• L’association Arthropologia pour effectuer des relevés de pollinisateurs sauvages dans le parc naturel de la Vanoise en 2020 et 2021 dans le cadre de son projet de recensement des pollinisateurs du parc mené par le scientifique Ben Woodcock.
Pour évaluer la toxicité des fongicides SDHI sur le vivant et mesurer les effets cocktails des pesticides sur les abeilles solitaires, POLLINIS finance :
• des chercheurs de l’équipe « Physiopathologie et thérapie des maladies mitochondriales » de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) pour qu’ils testent les effets de huit molécules de la famille des SDHI sur la chaîne respiratoire de quatre organismes (humains, vers de terre, abeilles et champignons) ;
• l’Université de Bologne en Italie, pour que l’équipe du Dr Fabio Sgolastra évalue les effets synergiques du mélange d’un insecticide et d’un fongicide sur le développement des larves d’une abeille solitaire.
Pour évaluer la toxicité des pesticides systémiques sur les pollinisateurs et l’environnement, POLLINIS soutient les recherches de:
• la Task Force on Systemic Pesticides (TFSP), un groupe de travail sur les pesticides systémiques regroupant des scientifiques indépendants de plus de 25 pays.
Pour favoriser la transition vers un modèle agricole respectueux de la biodiversité, POLLINIS collabore avec :
• l’Agroof et l’Afac-Pays-de-la-Loire, spécialistes de l’agroforesterie, pour mener des chantiers de plantation de haies et restaurer l’habitat, les sites de nidification et les ressources alimentaires des insectes pollinisateurs ;
• l’Arbre aux abeilles, une association qui reconstruit dans les Cévennes un paysage et un modèle agricole favorables aux abeilles noires, aux pollinisateurs sauvages et aux femmes et aux hommes qui s’en occupent et en dépendent pour vivre ;
• des étudiants de Montpellier Sup’Agro pour étudier les fermes qui expérimentent des alternatives à l’agriculture conventionnelle, et identifier les freins à lever et les leviers à actionner pour construire les systèmes agricoles de demain.
Pour protéger les abeilles locales, POLLINIS soutient financièrement :
• les actions des conservatoires d’abeilles noires en France : le CETA de Savoie à Saint-Martin-de-Belleville et dans le Parc national de la Vanoise, le CETA de l’Orne, et les conservatoires de l’Île-de-France, des Cévennes et des Combrailles (Auvergne), pour repeupler leurs territoires en abeilles locales grâce à l’élevage de reines ;
• des recherches de Jeffery Pettis, un des plus grands spécialistes de la santé des abeilles, qui étudie les qualités des abeilles de l’île de Groix (Morbihan) qui semblent s’accommoder d’un parasite, le varroa, qui décime les ruches partout dans le monde.
Pour réduire la pression que les frelons asiatiques exercent sur les ruchers et les populations d’abeilles, POLLINIS collabore aussi avec :
• le Museum national d’histoire naturelle (MNHN) pour localiser et recenser le mieux possible les nids de frelons asiatiques.