Frelon asiatique
Projet anti-frelon asiatique POLLINIS : collectivité cherche solution propre
Une lutte sans chimie contre le frelon asiatique intéresse de plus en plus les collectivités locales, comme l'illustre l’accord entre POLLINIS et la Direction des parcs, jardins et paysages du département des Hauts-de-Seine. Ce partenariat va permettre de tester à plus grande échelle notre nouveau dispositif anti-frelon.
Si vous vous promenez cet automne au parc de Sceaux, au Haras de Jardy ou au parc des Chanteraines, ne vous étonnez pas de voir quelques volutes de vapeur s’échapper à la cime d’un arbre. POLLINIS met à disposition de la Direction des parcs et jardins de Hauts-de-Seine, son nouveau dispositif de lutte contre le frelon asiatique par production de vapeur.
À travers ce partenariat, l’organisme public souhaite déployer une stratégie anti-frelon plus en phase avec la labellisation « Espace végétal écologique » de ses parcs départementaux. « Notre but, c’est de faire descendre la population de frelons asiatiques pour rétablir l’équilibre, pas de l’éradiquer », explique Farid Chikh, chef de l’Unité Chanteraines-Ferme au sein de la Direction.
La perspective d’une solution alternative à la chimie devrait permettre au département de sortir d’un dilemme qui devenait difficilement soutenable. « Nous avons 10 millions de visiteurs par an sur nos différents sites et notre mission de protection vis-à-vis de ce public nous oblige à neutraliser les nids de frelons asiatiques et donc à faire appel aux solutions chimiques, seules disponibles pour le moment. Mais si une autre solution, propre et efficace, émerge, nous sommes évidemment hyper preneurs ! », s’enthousiasme Franck Boudot, responsable des achats horticoles et de la protection végétale au sein de la Direction départementale.
Les premiers tests interviendront cet automne, dès détection des premiers nids par la société en charge de ces opérations sur les Parcs des Hauts-de-Seine.
La signalisation :
un vrai plus qui fait gagner du temps
Le département des Hauts-de-Seine est aussi très intéressé par l’application mobile de signalement des nids, développée par POLLINIS. « La situation actuelle n’est pas très satisfaisante », explique Franck Boudot. Dans les faits, ce dernier doit appeler l’entreprise de désinsectisation avec les seules informations dont il dispose sur le nid, puis l’entreprise transmet ces informations à celui qui va se rendre sur place, ce qui fait un filtre supplémentaire. Résultat : les informations sont souvent très incomplètes et il n’est pas rare que le désinsectiseur reparte sans avoir trouvé le nid. « Cela fait perdre du temps à tout le monde, estime Franck Boudot. Si le désinsectiseur peut se rendre sur le terrain avec une application qui lui délivre une information complète et bien documentée sur le nid, c’est un vrai plus ! »
Ce premier accord prouve qu’il existe une réelle attente de la part des collectivités. Pour POLLINIS, c’est aussi une occasion grandeur nature des peaufiner son prototype et de compléter les fonctionnalités de son application de signalisation afin de proposer bientôt aux acteurs du terrain une solution optimum, sans chimie, pour limiter l’impact du frelon asiatique sur les abeilles.