Biotechnologies génétiques / Nouveaux OGM
Nouveaux OGM : POLLINIS dénonce la position de la France au Conseil de l’Union européenne
Lors d’une séance publique, fin juin, le représentant de la France au Conseil de l’UE a déclaré que le pays était « défavorable à l’étiquetage obligatoire » de la majorité des nouveaux OGM. Une position qui menace directement la liberté de choix et le droit d’information des consommateurs.

Le 24 juin, lors d’une séance publique au Conseil de l’Union européenne, le représentant de la France a exposé la position du pays sur la question des nouveaux OGM. Un dossier brûlant, sur la table des institutions européennes réunies depuis plusieurs semaines pour négocier en trilogue un texte visant à déréglementer la quasi-totalité des plantes, produits et aliments issus des nouvelles techniques génomiques (NTG).
« Nous sommes défavorable à l’extension de l’étiquetage obligatoire [aux plantes et produits issus des NTG de catégorie 1] », a ainsi déclaré Cyril Piquemal, au nom de la France, au Conseil de l’UE. Une catégorie qui représentera l’écrasante majorité des nouveaux OGM. Cette position va à l’encontre de la réglementation actuellement en vigueur. Aujourd’hui, comme tous les organismes génétiquement modifiés, les produits issus des NTG sont soumis aux règles qui encadrent les OGM, notamment à une obligation d’étiquetage permettant aux citoyens de savoir ce qu’ils consomment.
À contre-courant du droit fondamental d’information des consommateurs, la France prône donc la fin de l’obligation d’étiquetage pour la majorité des nouveaux OGM. Une position vivement dénoncée par POLLINIS, qui poursuit la mobilisation contre ce projet de règlement européen, pour défendre la liberté des citoyens de choisir une alimentation sans OGM.