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Pesticides

POLLINIS participe à la consultation publique sur le projet d’extension de la loi Labbé 

POLLINIS a participé à la consultation publique sur le projet d'arrêté pour une extension de la loi Labbé, qui vise à étendre les zones concernées par les interdictions d'usage de pesticides de synthèse, comme les parcs privés et les terrains sportifs, afin de souligner certains points concernant les pollinisateurs, qui doivent être améliorés.

Date : 16 août 2020

La loi du 6 février 2014, dite « loi Labbé » , interdit depuis le 1er janvier 2017, aux collectivités locales, à l’État et aux établissements publics d’utiliser des pesticides pour l’entretien des espaces verts, promenades et voiries accessibles ou ouverts au public.

Le projet d’arrêté, soumis à consultation publique, vise à étendre les zones concernées par les interdictions d’usage de pesticides, comme les parcs et jardins privés, les établissements d’enseignement, les établissements de santé, les campings, les terrains de sport, etc.

Si le projet contribuera à mieux protéger les pollinisateurs et la biodiversité, POLLINIS souligne néanmoins dans ses commentaires, envoyés le 16 août, certains points à améliorer :

  • Élargir l’interdiction d’utilisation des pesticides aux forêts privées… En effet, l’Office National des Forêts (ONF) a abandonné l’usage des pesticides dans les 11 millions d’hectares de forêts publiques dont elle a la gestion, alors que 12,2 millions d’hectares de forêts privées en France ne sont pas encore soumis à une interdiction des pesticides.… et aux bordures autoroutières. La France compte plus de 9000 kms de bordures autoroutières, qui pourraient constituer des corridors écologiques intéressants pour les pollinisateurs sauvages si elles n’étaient pas contaminées par les pesticides.
  • Préciser l’exception accordée à la lutte contre les organismes nuisibles, car elle concernerait telle quelle aussi des organismes nuisibles pour lesquels une alternative de lutte faisable et réalisable aux pesticides chimiques de synthèse existe.
  • Appliquer ces nouvelles interdictions le plus tôt possible plutôt que d’attendre juillet 2022 alors que les alternatives existent déjà.