Conserver les pollinisateurs
Recensement des pollinisateurs sauvages dans le Parc de la Vanoise
En 2020, POLLINIS a confié à des scientifiques et entomologistes la mission d'étudier les pollinisateurs sauvages du Parc national de la Vanoise, en Savoie. Les résultats de l'étude mettent en avant le potentiel des espaces urbain et agricole pour soutenir les pollinisateurs, ainsi que l'importance de l'hétérogénéité des paysages.
Créé en 1963, le Parc national de la Vanoise, en Savoie, forme avec son voisin italien le Grand Paradis, un des plus importants espaces naturels protégés d’Europe occidentale. Cet écrin montagneux au cœur des Alpes abrite plus de 1 700 espèces de plantes – soit un tiers des végétaux français.
Bien que les pollinisateurs occupent un rôle essentiel dans le maintien de la diversité florale du Parc, les populations d’abeilles, de syrphes, de papillons et de coléoptères floricoles y demeuraient sous-étudiées. Pour y remédier, POLLINIS a initié et intégralement financé le premier recensement de ces insectes butineurs de la Vanoise.
Dirigée par Ben Woodcock, entomologiste et écologue au Centre d’Écologie et d’Hydrologie (CEH) de Wallingford, au Royaume-Uni, cette étude est à présent rendue publique. Portant sur dix sites perchés à plus de 1 000 mètres d’altitude, elle revient sur l’impact des activités humaines sur les pollinisateurs en distinguant quatre types d’habitats, des plus urbanisés aux plus naturels.