Conserver les pollinisateurs
Suivre les abeilles mellifères sauvages dans deux parcs nationaux français
Dans une étude inédite sur les colonies d’abeilles mellifères sauvages, une équipe de scientifiques mandatée par POLLINIS dresse un état des lieux de ces pollinisateurs sauvages méconnus dans le Parc national de la Vanoise et le Parc national de forêts. Ce projet vise à mieux connaître les abeilles à miel dans leur habitat naturel, les conditions dans lesquelles elles peuvent survivre et les types d’environnements qui leur sont favorables.
Si les abeilles mellifères domestiques sont largement étudiées par les scientifiques, leurs congénères vivant à l’état sauvage sont les grandes oubliées de la recherche. En France, il n’existe à ce jour qu’un seul inventaire – lacunaire – des colonies d’abeilles sauvages mené en 1978. Pourtant, des colonies nichant dans des troncs d’arbres, des anfractuosités, des interstices, évoluent à l’abri des regards au plus près du mode de vie naturel des abeilles, loin de toute intervention humaine.
POLLINIS a mandaté d’éminents entomologistes spécialistes des abeilles afin d’étudier et de mieux connaître ces remarquables populations d’Apis mellifera sauvages présentes dans le Parc national de la Vanoise (Savoie) et dans le Parc national de forêts (Grand-Est/Bourgogne-Franche Comté). À partir de 2021 et pendant trois ans, ces chercheurs suivront les colonies sauvages d’abeilles mellifères dans ces zones protégées afin de mieux connaître leurs populations, leur état de santé, leurs dynamiques et les défis auxquels elles font face.
Cette étude est menée par Fabrice Requier, chercheur au sein du laboratoire UMR EGCE de l’Université de Poitiers, en France, qui travaille sur les questions liées à l’agroécologie et l’écologie des pollinisateurs, ainsi que par Jeff Pettis, biologiste et entomologiste américain spécialiste du comportement des abeilles depuis près de trente ans. Il a apporté une contribution majeure à la compréhension du phénomène de l’effondrement des colonies d’abeilles et s’intéresse particulièrement à l’interaction hôte-parasite entre les abeilles et l’acarien Varroa destructor. Il est actuellement président d’Apimondia, la Fédération Internationale des Associations d’Apiculteurs.
Cet article vous a intéressé ?
Pour aider POLLINIS à financer des études scientifiques indispensables à l’amélioration des connaissances sur les pollinisateurs, vous pouvez :
POLLINIS SE BAT POUR SAUVER L’ABEILLE NOIRE
ET LES ABEILLES LOCALES D’EUROPE
POLLINIS entend protéger l’abeille noire et toutes les abeilles locales européennes dans leur environnement. Elle milite pour cela auprès des décideurs politiques français et européen, et développe des projets de conservation avec des apiculteurs aux pratiques naturelles et peu interventionnistes, qui permettent aux butineuses d’évoluer, de s’adapter constamment aux conditions changeantes de leur environnement. Comme elles le font depuis des millions d’années.
POLLINIS a besoin du soutien de toutes les personnes engagées dans cette lutte vitale pour la survie des abeilles et de la biodiversité qui en dépend. S’il vous plaît, faites un don aujourd’hui même pour financer nos actions et nos recherches !
Si vous payez des impôts, votre don ouvre droit à 66% de réduction fiscale. Exemple : un don de 10€ par mois vous revient à 3,40€ après impôts
Choisissez une option
Veuillez sélectionner un montant avant de continuer.