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Pesticides / Justice pour le vivant

Au colloque « Justice pour le vivant », POLLINIS dénonce les effets des pesticides

À l'occasion du colloque « Justice pour le vivant » – Fabrique du procès en responsabilité de l’État en matière de biodiversité, Barbara Berardi de POLLINIS a détaillé les nombreuses failles qui minent le système d'homologation, lors de son intervention intitulée « les effets des pesticides sur le vivant, le cas des pollinisateurs ».

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Date : 21 avril 2022

Le 12 avril 2022, POLLINIS a participé au colloque « Justice pour le vivant » – Fabrique du procès en responsabilité de l’État en matière de biodiversité. Ce webinaire débutait un cycle de six séminaires intitulé « l’urgence écologique au prétoire », organisé par Christel Cournil professeure de droit public à Sciences Po Toulouse.

Le webinaire « Justice pour le vivant » revenait en détail sur l’action en justice lancée en septembre 2021 par POLLINIS et l’association de juristes Notre Affaire à Tous (NAAT). Ce procès inédit, intenté contre l’État français, entend l’obliger à respecter ses engagements et ses obligations en matière de protection de la biodiversité. Les deux associations, rejointes par l’Association pour la protection des animaux sauvages et du patrimoine naturel (ASPAS), l’Association nationale pour la protection des eaux & rivières (ANPER-TOS) et Biodiversité sous nos pieds, ont déposé leur recours en janvier devant le tribunal administratif de Paris.

Barbara Berardi, responsable du pôle pesticides de POLLINIS, est intervenue sur le thème : « les effets des pesticides sur le vivant, le cas des pollinisateurs ». Elle a notamment détaillé les nombreuses failles qui minent le système d’homologation des pesticides, qui s’avère bien peu protecteur pour les pollinisateurs et reste aveugle sur de nombreux effets toxiques.

« L’actuelle évaluation des risques environnementaux est inadaptée pour évaluer correctement les risques que les produits agrochimiques entrainent pour la biodiversité. L’hypothèse selon laquelle la gestion des risques portant sur un seul produit et une seule culture assure une protection suffisante des écosystèmes est scientifiquement dépassée. Les effets des pesticides ne sont pas suffisamment testés, les objectifs de protection n’ont pas été fixés, et les espèces testées ne sont pas représentatives de l’ensemble des organismes non ciblés. » a-t-elle expliqué.

Son intervention est disponible dans la vidéo ci-dessous à partir de 51.43.