Pollinisateurs
Vidéo : À la découverte des pollinisateurs du Parc national de forêts
En juin dernier, POLLINIS s’est rendue au Parc national de forêts pour rencontrer George Allen, spécialiste de l'écologie des pollinisateurs. Dans le cadre de sa thèse financée par POLLINIS, le chercheur étudie les insectes butineurs du parc et présente ses premiers résultats et dresse un état des lieux de l'efficacité de ces aires protégées en matière de conservation de la biodiversité.

Aux confins de la Bourgogne et de la Champagne, le Parc national de forêts abrite une grande diversité d’espèces sauvages. Si les parcs nationaux peuvent jouer un rôle crucial dans la conservation des pollinisateurs aux niveaux local, paysager et régional, peu d’études ont jusqu’à présent examiné en profondeur leur impact réel sur la diversité de ces insectes. Les comparaisons entre les différents types de gestion paysagère ou l’efficacité des diverses zones protégées restent également rares.
Pourtant, ces recherches sont essentielles pour pleinement appréhender le rôle bénéfique que ces parcs jouent dans la conservation des pollinisateurs à l’échelle du territoire.
Pour combler ce manque d’études, POLLINIS a choisi de financer un projet de recherche ambitieux dans l’un des parcs français les plus récents. George Allen, doctorant et spécialiste de l’écologie des pollinisateurs à l’université de Reading (Royaume-Uni), y mène ses recherches sur les insectes butineurs du Parc national de forêts.
Ses premiers résultats permettront de dresser un état des lieux précis de l’efficacité de cette aire protégée en matière de conservation de la biodiversité, et plus spécifiquement des espèces de pollinisateurs. Cette recherche vise non seulement à mieux comprendre les pollinisateurs qu’abrite le Parc national de forêts, mais aussi à évaluer comment l’ensemble des parcs nationaux contribuent à la diversité et à l’abondance des espèces pollinisatrices.
POLLINIS s’est entretenu avec George Allen et a suivi le chercheur sur le terrain, notamment sur les bords de routes fleuris du Parc, afin de découvrir si ces habitats spécifiques étaient propices aux pollinisateurs et d’explorer les premières conclusions de ses travaux.