« En tant qu’ONG environnementale, on peut travailler sur les procédures d’homologation de pesticides, et pour cela il faut accéder à des données. Cette loi va ériger une sorte de ligne Maginot qui va nous empêcher de travailler dessus ».
Chercheur au CNRS et généticien de l’abeille, spécialiste de l’abeille noire et président de la FEdCAN (Fédération européenne des Conservatoires de l’abeille noire), Lionel Garnery nous parle de l'abeille locale.
Klébert Silvestre, président du Centre d’études techniques apicoles de Savoie (CETA) qui accueillera la prochaine Fête de l’abeille noire les 16 et 17 septembre 2017, est un ardent défenseur de l’abeille ouest-européenne
« Depuis 1 million d’années, l'abeille noire butine nos fleurs d'Europe de l'Ouest. Si nous ne la protégeons pas, elle pourrait disparaître en 15 ans. » Yves Élie Laurent, vice-président de la FEdCAN nous parle de l'abeille noire.
Sauvons l'abeille locale ! Si aucune mesure n’est prise rapidement, c’est tout le travail de préservation qui pourrait voler en éclats, et tout espoir de voir un jour ce pollinisateur vital à la biodiversité continuer à butiner.
POLLINIS organise son petit-déjeuner de rentrée le 28 septembre 2016. L’occasion pour les journalistes de venir rencontrer l’équipe dans ses bureaux et de prendre connaissance de ce que prépare l’association.
Claire Villemant est entomologiste et responsable de la collection d’hyménoptères au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris. Pour POLLINIS, elle évoque les effets de cette espèce invasive sur les pollinisateurs.
« Monsieur abeille noire », spécialiste de la génétique des abeilles, Lionel Garnery nous explique pourquoi il faut préserver l’abeille noire, « bien commun de l’humanité », en mettant en place des conservatoires génétiques.
A Bruxelles, l’équipe POLLINIS se démène au quotidien pour rencontrer et alerter un maximum de députés européens sur les dangers des pratiques de l’agriculture intensive, tout en faisant la promotion d’un système durable.
Docteur Jean-Marc Bonmatin, chercheur au CNRS, vice-Président de la Taskforce sur les pesticides systémiques et spécialiste des neurotoxiques dénonce les effets désastreux de l’utilisation systématique des néonics sur les abeilles.