À la COP15 biodiversité, 100 scientifiques, experts et organisations appellent les dirigeants internationaux à protéger les pollinisateurs des dangers de biotechnologies génétiques.
Plus de 100 scientifiques, experts et organisations demandent aux décideurs internationaux de s'opposer à la dissémination d'organismes issus des biotechnologies génétiques, et l'application du principe de précaution.
À l’occasion de la COP15, POLLINIS lance une campagne pour alerter sur les risques des nouvelles biotechnologies génétiques pour les pollinisateurs et l’ensemble de la biodiversité.
Alors que les appétits s'aiguisent autour de la biologie de synthèse, un groupe d’opposants, dont POLLINIS, est parvenu à imposer le principe de précaution dans une motion sur son utilisation dans la conservation du vivant, au congrès mondial de l'UICN.
Le Congrès mondial de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a voté la 10 septembre une motion questionnant l'utilisation des modifications génétiques pour la conservation de la nature.
Dans un rapport publié avec le soutien de POLLINIS, l'organisation Save Our Seeds détaille les risques induits par la pratique du forçage génétique sur les êtres vivants et demande un moratoire mondial.
Pour la biologiste Virginie Courtier-Orgogozo, le manque de connaissances scientifiques sur la technologie récente du forçage génétique en fait un outil dangereux aux effets incalculables.
Les résultats d'un sondage européen commandé par POLLINIS et huit autres ONG montrent que les citoyens sont opposés à la dissémination dans la nature d'organismes issus du forçage génétique.
Le forçage génétique et la technique du « ciseau génétique » CRISPR-Cas9 permettent d’éditer le vivant de manière simple et rapide. La sociologue Céline Lafontaine met en garde contre une industrialisation de l’édition génomique.