En 2023, l'Anses publiait un rapport sur les risques des SDHI. Si elle conclut à l’absence « de préoccupation sanitaire », le rapport met en avant plusieurs inquiétudes et un manque de connaissances des risques pour le vivant
Ce vendredi 9 février, POLLINIS a déposé un recours contre la décision de la Commission européenne de prolonger, pour la 6e fois consécutive et pour trois années supplémentaires, l’autorisation de mise sur le marché du boscalid.
Les conclusions du groupe de travail SDHI lancé par l'Anses soulèvent plusieurs points inquiétants. POLLINIS demande à nouveau au gouvernement d’appliquer le principe de précaution.
En avril 2023, une étude inédite dévoilait comment l'exposition des reines d'abeilles mellifères au boscalid pouvait affecter l'entièreté de la colonie. Entretien avec une des chercheuses de cette étude, Freddie-Jeanne Richard.
La firme agrochimique BASF et le lobby CropLife Europe ont demandé à intervenir dans le recours de POLLINIS contre la prolongation de l’autorisation du boscalid, un fongicide SDHI.
La Commission européenne a prolongé de trois années supplémentaires l’autorisation de mise sur le marché du boscalid, un fongicide SDHI ciblé par de multiples alertes scientifiques depuis 2018.
POLLINIS a déposé un recours devant le Tribunal de l'Union européenne pour annuler la cinquième prolongation d’approbation du boscalid. Ce cas témoigne d'une faille généralisée du système de prolongation des pesticides dans l'UE.
La commercialisation de ce fongicide SDHI aurait dû expirer en 2018, mais il bénéficie du dévoiement du système de réévaluation des pesticides en Europe, qui octroie des prolongations abusives.
POLLINIS a déposé le 5 juillet une demande de réexamen interne auprès de la Commission européenne visant à faire révoquer la prolongation de l’autorisation du boscalid, un pesticide SDHI dont l’approbation initiale a expiré en 2018.
POLLINIS a demandé à la Commission de réexaminer sa décision scandaleuse de prolonger pour la cinquième année consécutive l’approbation du boscalid, en dépit des risques avérés pour l’environnement documentés depuis l’alerte donnée par des scientifiques en 2017.