Projet de loi Biodiversité à l'Assemblée nationale : POLLINIS lance une nouvelle campagne pour faire pression sur les députés français pour qu’ils adoptent une interdiction pure et simple des néonicotinoïdes en France
Pétition « Stop Neonics » : Alors que l'Union européenne est en train de réévaluer le moratoire partiel sur les pesticides néonicotinoïdes, POLLINIS remettra officiellement aux députés européens la pétition « Stop Neonics ».
Le délégué général de POLLINS, Nicolas Laarman, signe une tribune dans Le Monde du 29 janvier 2016 : « Pour la défense de la biodiversité, interdisons les insecticides néonicotinoïdes ». Le combat est loin d’être gagné.
Mardi 26 janvier, les sénateurs ont adopté le projet de loi « Biodiversité » sans interdire les pesticides néonicotinoïdes. POLLINIS déplore le vote des sénateurs sur ces pesticides particulièrement toxiques.
L’examen du projet de loi « Biodiversité » débute ce jour au Sénat. Il se prolongera jusqu'au 26 janvier, avec le vote du texte. Sept amendements en faveur de l'interdiction des néonics ont été déposés, dont deux viennent de POLLINIS.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) souhaite restreindre les conditions d’utilisation des néonicotinoïdes et recommande de ne pas semer de culture attractive pour les pollinisateurs à la suite d’un traitement néonics.
POLLINIS lance une campagne pour faire pression sur les sénateurs français afin qu’ils adoptent, dans le cadre du projet de loi « pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages », l’amendement « Stop Neonics ».
Outre les dégâts dramatiques et avérés des pesticides systémiques sur l’environnement, et leur dangerosité pour la santé, il existe un autre argument plus technique mais tout aussi inquiétant pour exiger leur interdiction.
Une nouvelle étude explique pourquoi, lors de l’analyse de l’impact des néonicotinoïdes sur les abeilles, les résultats diffèrent tant entre les tests issus des laboratoires et ceux issus de l’observation en plein champ.
Le sulfoxaflor est un nouvel insecticide systémique qui cible particulièrement les insectes piqueurs-suceurs. Il a été autorisé à la mise sur le marché européen pour 10 ans. Pourtant, de sérieux doutes persistent quant à son innocuité.