Le dernier rapport du Ministère de l’Agriculture montre que le traitement systémique des plantes, directement sur la graine, a augmenté de 43% en un an, une systématisation inquiétante de l’utilisation des pesticides.
L’agriculture aujourd’hui est dans une impasse. L’intensification n’a pas été capable d’arrêter la famine mais elle a épuisé des millions d’hectares de sol et dégradé la qualité des aliments. Ce livre propose une nouvelle voie.
La campagne #StopNeonics pour l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles bat son plein. Il y a un mois, POLLINIS a lancé une vidéo en Français, en Anglais et en Allemand, pour informer un maximum de personnes.
La biodiversité, ce n’est pas seulement un idéal citadin de fleurs colorées et de campagne en jachère avec quelques animaux paissant ici et là. La biodiversité, c’est surtout une série de services incroyables rendus par la nature.
Depuis l’apparition en 1939 du DDT, le premier insecticide de synthèse, le modèle agricole dominant s’est construit autour d’un système productiviste hautement consommateur d’intrants. Celui-ci reste le modèle agricole majoritaire.
La pollinisation est d’une importance capitale pour la production agricole. On chiffre ce service rendu à 153 milliards de dollars, ce qui équivaut à 9,5% de la valeur de l’ensemble de la production alimentaire mondiale
Vache folle, eau potable polluée par l’azote et les pesticides, inondations aggravées par l’arrachage des haies, campagnes désertées, production de quantité plutôt que de qualité : le lourd bilan de l’agriculture productiviste.
Un agriculteur ferme son exploitation toutes les trois minutes en Europe ! Les actions récentes des producteurs de lait en France et les manifestations des éleveurs dans nos régions nous interpellent sur la crise de l’agriculture.
« L’agriculture a perdu la terre » affirme André Pochon et « cela nous coûte cher » : en France, 70 000 emplois agricoles en moins chaque année, 50 milliards de francs d’aides publiques, une eau potable de plus en plus polluée...
Impulsée par le traité de Rome en 1957, la politique agricole commune (PAC) a profondément bouleversé nos campagnes et l’économie agricole mondiale. Elle est devenue au fil des décennies un enjeu politique complexe et coûteux.