Le 26 janvier 2016, s’est tenue à Paris la conférence organisée par EurActiv « Agriculture et Changement climatique : interactions et défis ». Quelle place pour l’agroécologie, comment changer notre alimentation...
Mardi 26 janvier, les sénateurs ont adopté le projet de loi « Biodiversité » sans interdire les pesticides néonicotinoïdes. POLLINIS déplore le vote des sénateurs sur ces pesticides particulièrement toxiques.
L’examen du projet de loi « Biodiversité » débute ce jour au Sénat. Il se prolongera jusqu'au 26 janvier, avec le vote du texte. Sept amendements en faveur de l'interdiction des néonics ont été déposés, dont deux viennent de POLLINIS.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) souhaite restreindre les conditions d’utilisation des néonicotinoïdes et recommande de ne pas semer de culture attractive pour les pollinisateurs à la suite d’un traitement néonics.
POLLINIS lance une campagne pour faire pression sur les sénateurs français afin qu’ils adoptent, dans le cadre du projet de loi « pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages », l’amendement « Stop Neonics ».
Outre les dégâts dramatiques et avérés des pesticides systémiques sur l’environnement, et leur dangerosité pour la santé, il existe un autre argument plus technique mais tout aussi inquiétant pour exiger leur interdiction.
Une nouvelle étude explique pourquoi, lors de l’analyse de l’impact des néonicotinoïdes sur les abeilles, les résultats diffèrent tant entre les tests issus des laboratoires et ceux issus de l’observation en plein champ.
Le sulfoxaflor est un nouvel insecticide systémique qui cible particulièrement les insectes piqueurs-suceurs. Il a été autorisé à la mise sur le marché européen pour 10 ans. Pourtant, de sérieux doutes persistent quant à son innocuité.
POLLINIS poursuit sa campagne #StopSulfoNow au sein du Parlement européen, contre la décision de la Commission d’autoriser le Sulfoxaflor, alors même qu’une objection contre l’autorisation est en train d’être discutée.
Les lobbys agrochimistes ont réussi un tour de force monumental à Bruxelles en faisant autoriser un pesticide tueur d’abeilles de nouvelle génération, en violation totale du droit européen protégeant les abeilles et les pollinisateurs.