En janvier 2013, la députée Laurence Abeille déposait une proposition de résolution pour interdire immédiatement les néonicotinoïdes pour les abeilles en France. Il est vital que ce moratoire soit appliqué le plus vite possible.
Le ministre français de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a indiqué aujourd’hui que la France allait soutenir le moratoire de deux ans, préconisé par la Commission européenne, sur certains pesticides affectant les abeilles.
Dès sa première action d’ampleur, lancée deux mois après la création de l’association, POLLINIS a frappé fort, avec une vidéo d’information vue par plus d’1,5 million de personnes, et plus de 640 000 signatures pour sa pétition.
L’Anses a rendu son rapport sur les nouvelles études incriminant les pesticides. Conclusion : l’étude menée par l’INRA et le CNRS n’est pas valable… mais il faut d’urgence réviser les procédures d’évaluation et d’autorisation !
Les gouttes d’eau produites par les plants de maïs dont les graines ont été traitées aux insecticides systémiques peuvent tuer les abeilles en quelques minutes, d’après des recherches menées à l’Université de Padoue, en Italie.
La nature ne subit pas toujours de manière passive les agressions de l’homme. Un éminent scientifique spécialisé dans l’étude des abeilles vient de montrer que certaines abeilles essayent de protéger leur ruche contre les pesticides.
Deux nouvelles études publiées simultanément dans la très respectée revue américaine Science mettent en évidence le rôle de deux insecticides néonicotinoïdes très couramment utilisés pour expliquer le déclin des abeilles.
La Coordination contre les méfaits de BAYER demande d’autres interdictions de néonicotinoïdes, et demande à ce que toutes les études produites par les firmes avant de commercialiser les pesticides soient rendues publiques.
Des chercheurs de l’Inra viennent de montrer que c’est la combinaison d’un agent infectieux et d’un insecticide qui menace les ruches. Un cocktail mortel qui devrait obliger à revoir la procédure d’évaluation des pesticides.