À un mois du premier tour des élections présidentielles, POLLINIS demande des engagements pour les abeilles et les pollinisateurs sauvages aux candidats et propose à ses sympathisants de signer une pétition.
Les pesticides destinés aux jardiniers amateurs ne sont majoritairement pas conformes à la règlementation selon une enquête de la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes.
Dans le cadre de la saisine de l’ANSES, POLLINIS publie sa contribution au débat public à travers le rapport « Évaluation des intérêts agronomiques et risques des néonicotinoïdes, et des autres produits et méthodes ».
Contribution au bilan que doit réaliser l’Anses, qui vise à comparer les bénéfices et les risques liés aux usages des pesticides néonicotinoïdes autorisés en France avec ceux liés aux usages de produits de substitution.
Pour faire face aux impacts négatifs des pesticides, les représentants politiques misent sur l’encadrement des usages. Cette notion vague a donné lieu à des mesures insuffisantes, inapplicables et difficilement contrôlables.
Les agro-chimistes disposent déjà de pesticides conçus pour remplacer les néonicotinoïdes, qui seront définitivement interdits en France en 2020. Leurs impacts sur les abeilles sont dramatiquement identiques.
Le 22 juin 2016, les députés ont voté l'interdiction des néonics dans le cadre du projet de loi « Biodiversité ». Elle doit prendre effet dans deux ans, en septembre 2018, avec des dérogations possibles jusqu'au 1er juillet 2020.
Le glyphosate est le désherbant chimique le plus utilisé dans le monde, et celui que l’on retrouve le plus fréquemment dans l’environnement. Il agit en bloquant un enzyme dont la plante a besoin pour fabriquer acides aminés et protéines.
L’autorisation de mise sur le marché (AMM) du glyphosate en Europe a été renouvelée pour 10 ans en novembre 2023. Retour sur les grandes étapes de l’histoire de l’herbicide le plus utilisé au monde, désigné comme cancérogène probable.
Comment Monsanto pourrait-il continuer à vendre son herbicide vedette, le Roundup, malgré l’opposition de nombreux pays européens ? C’est la question sensible à laquelle doit répondre la Commission européenne.