POLLINIS lance une campagne pour faire pression sur les sénateurs français afin qu’ils adoptent, dans le cadre du projet de loi « pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages », l’amendement « Stop Neonics ».
Outre les dégâts dramatiques et avérés des pesticides systémiques sur l’environnement, et leur dangerosité pour la santé, il existe un autre argument plus technique mais tout aussi inquiétant pour exiger leur interdiction.
Une nouvelle étude explique pourquoi, lors de l’analyse de l’impact des néonicotinoïdes sur les abeilles, les résultats diffèrent tant entre les tests issus des laboratoires et ceux issus de l’observation en plein champ.
Le sulfoxaflor est un nouvel insecticide systémique qui cible particulièrement les insectes piqueurs-suceurs. Il a été autorisé à la mise sur le marché européen pour 10 ans. Pourtant, de sérieux doutes persistent quant à son innocuité.
POLLINIS poursuit sa campagne #StopSulfoNow au sein du Parlement européen, contre la décision de la Commission d’autoriser le Sulfoxaflor, alors même qu’une objection contre l’autorisation est en train d’être discutée.
Les lobbys agrochimistes ont réussi un tour de force monumental à Bruxelles en faisant autoriser un pesticide tueur d’abeilles de nouvelle génération, en violation totale du droit européen protégeant les abeilles et les pollinisateurs.
POLLINIS lance aujourd’hui une grande campagne pour l'interdiction du Sulfoxaflor en Europe. L'association demande à ses sympathisants de signer une pétition exigeant que le Parlement européen saisisse la Cour européenne de Justice.
Le Sulfoxaflor, pesticide autorisé en Europe depuis juillet 2015, vient d’être interdit dans une grande partie des États-Unis suite à une plainte des associations de protection de l’environnement et des pollinisateurs.
L’utilisation massive de pesticides accélère le développement de résistances chez les insectes cibles, entraîne l’agriculture dans une impasse chimique, et détruit les écosystèmes, compromettant la sécurité alimentaire.
L’Anses alerte sur l’impact de la co-exposition des colonies d’abeilles aux pesticides. Elle préconise que l’Union européenne évalue l’effet de ces interactions avant d’autoriser la mise sur le marché d’un pesticide.