Des experts indépendants mettent en garde la Commission européenne contre la dangerosité des néonics pour tout lʼécosystème, et pas uniquement pour les abeilles. Ils soulignent le caractère antagoniste de leur usage.
Projet de loi Biodiversité : Le 19 mars 2015, l'Assemblée nationale a voté l'interdiction, à compter du 1er janvier 2016, des pesticides néonicotinoïdes, réputés toxiques pour les abeilles, la santé humaine et lʼenvironnement.
Le dernier rapport du Ministère de l’Agriculture montre que le traitement systémique des plantes, directement sur la graine, a augmenté de 43% en un an, une systématisation inquiétante de l’utilisation des pesticides.
L’agriculture aujourd’hui est dans une impasse. L’intensification n’a pas été capable d’arrêter la famine mais elle a épuisé des millions d’hectares de sol et dégradé la qualité des aliments. Ce livre propose une nouvelle voie.
La campagne #StopNeonics pour l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles bat son plein. Il y a un mois, POLLINIS a lancé une vidéo en Français, en Anglais et en Allemand, pour informer un maximum de personnes.
La biodiversité, ce n’est pas seulement un idéal citadin de fleurs colorées et de campagne en jachère avec quelques animaux paissant ici et là. La biodiversité, c’est surtout une série de services incroyables rendus par la nature.
Depuis l’apparition en 1939 du DDT, le premier insecticide de synthèse, le modèle agricole dominant s’est construit autour d’un système productiviste hautement consommateur d’intrants. Celui-ci reste le modèle agricole majoritaire.
La pollinisation est d’une importance capitale pour la production agricole. On chiffre ce service rendu à 153 milliards de dollars, ce qui équivaut à 9,5% de la valeur de l’ensemble de la production alimentaire mondiale
Même si la situation de la France est jugée dans l’ensemble satisfaisante, le Conseil d’Etat estime que de nombreuses améliorations peuvent encore être apportées. Il s’attache à analyser les problèmes liés à la gestion de l’eau.
Vache folle, eau potable polluée par l’azote et les pesticides, inondations aggravées par l’arrachage des haies, campagnes désertées, production de quantité plutôt que de qualité : le lourd bilan de l’agriculture productiviste.