Le cerveau des insectes est capable de fabriquer et de manipuler des concepts abstraits. Il peut même utiliser simultanément deux concepts différents afin de prendre une décision face à une situation nouvelle.
Les gouttes d’eau produites par les plants de maïs dont les graines ont été traitées aux insecticides systémiques peuvent tuer les abeilles en quelques minutes, d’après des recherches menées à l’Université de Padoue, en Italie.
La nature ne subit pas toujours de manière passive les agressions de l’homme. Un éminent scientifique spécialisé dans l’étude des abeilles vient de montrer que certaines abeilles essayent de protéger leur ruche contre les pesticides.
La Commission européenne est accusée de ne pas avoir suffisamment lutté contre l’augmentation de la mortalité des abeille. Le médiateur européen a ouvert une enquête afin de déterminer si la Commission a pris les mesures appropriées.
Deux nouvelles études publiées simultanément dans la très respectée revue américaine Science mettent en évidence le rôle de deux insecticides néonicotinoïdes très couramment utilisés pour expliquer le déclin des abeilles.
La Coordination contre les méfaits de BAYER demande d’autres interdictions de néonicotinoïdes, et demande à ce que toutes les études produites par les firmes avant de commercialiser les pesticides soient rendues publiques.
Des chercheurs de l’INRA ont constaté que des abeilles nourries avec du pollen issu de plus de cinq espèces de plantes étaient plus résistantes aux maladies, pointant une nouvelle fois les effets délétères de l’agriculture intensive.
Des chercheurs de l’Inra viennent de montrer que c’est la combinaison d’un agent infectieux et d’un insecticide qui menace les ruches. Un cocktail mortel qui devrait obliger à revoir la procédure d’évaluation des pesticides.