Mardi 26 janvier, les sénateurs ont adopté le projet de loi « Biodiversité » sans interdire les pesticides néonicotinoïdes. POLLINIS déplore le vote des sénateurs sur ces pesticides particulièrement toxiques.
L’examen du projet de loi « Biodiversité » débute ce jour au Sénat. Il se prolongera jusqu'au 26 janvier, avec le vote du texte. Sept amendements en faveur de l'interdiction des néonics ont été déposés, dont deux viennent de POLLINIS.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) souhaite restreindre les conditions d’utilisation des néonicotinoïdes et recommande de ne pas semer de culture attractive pour les pollinisateurs à la suite d’un traitement néonics.
POLLINIS lance une campagne pour faire pression sur les sénateurs français afin qu’ils adoptent, dans le cadre du projet de loi « pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages », l’amendement « Stop Neonics ».
Le sulfoxaflor est un nouvel insecticide systémique qui cible particulièrement les insectes piqueurs-suceurs. Il a été autorisé à la mise sur le marché européen pour 10 ans. Pourtant, de sérieux doutes persistent quant à son innocuité.
POLLINIS poursuit sa campagne #StopSulfoNow au sein du Parlement européen, contre la décision de la Commission d’autoriser le Sulfoxaflor, alors même qu’une objection contre l’autorisation est en train d’être discutée.
Les lobbys agrochimistes ont réussi un tour de force monumental à Bruxelles en faisant autoriser un pesticide tueur d’abeilles de nouvelle génération, en violation totale du droit européen protégeant les abeilles et les pollinisateurs.
POLLINIS lance aujourd’hui une grande campagne pour l'interdiction du Sulfoxaflor en Europe. L'association demande à ses sympathisants de signer une pétition exigeant que le Parlement européen saisisse la Cour européenne de Justice.
Le Sulfoxaflor, pesticide autorisé en Europe depuis juillet 2015, vient d’être interdit dans une grande partie des États-Unis suite à une plainte des associations de protection de l’environnement et des pollinisateurs.
L’Anses alerte sur l’impact de la co-exposition des colonies d’abeilles aux pesticides. Elle préconise que l’Union européenne évalue l’effet de ces interactions avant d’autoriser la mise sur le marché d’un pesticide.