Après six années de blocage et sous la pression massive de l'agro-industrie, la Commission s'apprête à enterrer les « tests abeilles » qui permettraient de tester la toxicité réelle des pesticides sur les pollinisateurs.
POLLINIS adresse une pétition au Parlement européen avec des chercheurs de l’Inserm pour demander d’urgence une réévaluation des substances SDHI. Des études scientifiques montrent que les tests règlementaires sont insuffisants.
Impact des pesticides sur les pollinisateurs : POLLINIS dénonce la mainmise du lobby de l’agrochimie sur les procédures d’homologation et lance une campagne européenne pour l’adoption immédiate des « tests abeilles ».
Mainmise du lobby de l'agrochimie : Alors qu'une réunion décisive aura lieu les 20 et 21 mai, POLLINIS dénonce un véritable scandale européen, qui se déroule à Bruxelles : l'enterrement prévu des « tests abeilles ».
POLLINIS publie un rapport qui retrace l'histoire des lignes directrices de l’EFSA, des protocoles de tests qui pourraient enrayer la disparition des pollinisateurs en Europe, mais bloqués en toute opacité depuis six ans.
Une nouvelle étude confirme que le flupyradifurone, un néonicotinoïde caché autorisé en catimini pour remplacer les néonicotinoïdes « officiels » est un tueur d’abeilles de première catégorie.
Dans le cadre du groupe de travail sur la protection des abeilles et autres pollinisateurs mis en place par les ministres de la Transition écologique et solidaire et de l’Agriculture, POLLINIS soumet ses propositions.
L'EFSA confirme que le sulfoxaflor, un néonicotinoïde nouvelle génération est un tueur d'abeilles avéré et devrait être immédiatement retiré du marché. Pourtant, rien n'oblige la Commission européenne à le faire.
La Commission européenne a lancé une « initiative européenne sur les pollinisateurs ». POLLINIS et le réseau de protection des invertébrés Buglife ont envoyé plus de 50 propositions pour enrichir ce document.
L'Union européenne votera demain si oui ou non elle va renouveler la licence du pesticide tueur d'abeilles thiaclopride, sous la pression de son fabricant Bayer-Monsanto, sans connaissance des risques potentiels pour les abeilles.