L'Anses refuse toujours d'appliquer le principe de précaution sur les fongicides SDHI, malgré leurs risques potentiellement dévastateurs sur la santé et la biodiversité dénoncés par un collectif de scientifiques.
La pétition de POLLINIS pour un retrait immédiat des pesticides SDHI vient de dépasser les 285 000 signatures uniques alors que la campagne est toujours en cours.
Interviews de Paule Bénit, ingénieure de recherches à l'Inserm, spécialiste des maladies mitochondriales & Pierre Rustin, directeur de recherches au CNRS/Inserm, physiopathologie et thérapie des maladies mitochondriales.
Alors que les résultats des études scientifiques indépendantes commandées par l'association sont attendus pour le mois de juin, POLLINIS et les chercheurs dénoncent des procédures d'évaluation inadaptées.
POLLINIS adresse une pétition au Parlement européen avec des chercheurs de l’Inserm pour demander d’urgence une réévaluation des substances SDHI. Des études scientifiques montrent que les tests règlementaires sont insuffisants.
Les scientifiques de l'Inserm, du CNRS et de l'INRA qui ont lancé l'alerte sur les fongicides SDHI viennent de publier une analyse au vitriol du rapport remis le 15 janvier par l'Anses, l'Agence nationale de sécurité sanitaire.
Devant l’urgence environnementale, la lenteur de réaction des autorités sanitaires, et l'obsolescence manifeste des tests d’homologation des fongicides SDHI, POLLINIS lance une pétition auprès du Président de la République.
Les SDHI sont utilisés massivement dans les champs depuis 2014, mais les risques posés par ces fongicides n'ont pas été correctement évalués. Face à l'inertie des autorités sanitaires, POLLINIS a décidé d'agir.
Utilisés massivement en agriculture depuis 2014, les fongicides SDHI bloquent la respiration cellulaire des champignons, mais aussi potentiellement de nombreux êtres vivants. Les tests d'homologation restent inadaptés pour détecter leur toxicité.
Devant l’urgence environnementale, la lenteur de réaction des autorités sanitaires, et l'obsolescence des tests d’homologation, POLLINIS demande le retrait immédiat de ces substances en attendant que leur toxicité soit réévaluée.