La commission des pétitions du Parlement européen a décidé de maintenir ouverte la pétition de POLLINIS sur les fongicides SDHI. Décision qui permet au dossier de garder une place sur l’agenda politique européen.
Un service du Parlement européen a fait des erreurs surprenantes dans le résumé officiel de la pétition déposée par POLLINIS et des chercheurs du CNRS qui demande un moratoire sur les SDHI.
Alors que l’Anses a conclu à l'absence d'éléments pour une alerte sanitaire sur les fongicides SDHI, les chercheurs Pierre Rustin du CNRS et Paule Bénit de l’INSERM ont démontré l’effet toxique très inquiétant de ces pesticides.
L'Anses assure n'avoir aucun élément indiquant « un impact des fongicides SDHI sur des organismes de l'environnement ». Elle a pourtant homologué un SDHI vendu pour tuer les nématodes, les petits vers des sols.
L'Anses refuse toujours d'appliquer le principe de précaution sur les fongicides SDHI, malgré leurs risques potentiellement dévastateurs sur la santé et la biodiversité dénoncés par un collectif de scientifiques.
La pétition de POLLINIS pour un retrait immédiat des pesticides SDHI vient de dépasser les 285 000 signatures uniques alors que la campagne est toujours en cours.
Interviews de Paule Bénit, ingénieure de recherches à l'Inserm, spécialiste des maladies mitochondriales & Pierre Rustin, directeur de recherches au CNRS/Inserm, physiopathologie et thérapie des maladies mitochondriales.