POLLINIS était présente lors du rassemblement massif de citoyens, agriculteurs, scientifiques, médecins et victimes qui a eu lieu à Paris, ce dimanche 29 juin, juste avant l'examen de la loi Duplomb en commission mixte paritaire (CMP).
De nombreuses fausses informations circulent autour de l’acétamipride, un néonicotinoïde qui pourrait être réintroduit par la loi Duplomb. Face à la minimisation des risques de cet insecticide, POLLINIS démêle le vrai du faux.
L’Assemblée nationale a rejeté la proposition de loi Duplomb. Un tour de passe-passe directement initié par les défenseurs du texte, pour empêcher le débat démocratique.
Depuis plusieurs mois, une série d'attaques vise les outils de protection de la biodiversité, désignés comme adversaire de l'agriculture. Fer de lance de ces attaques : la proposition de loi « Duplomb ».
Depuis l’interdiction des néonicotinoïdes en 2016, les lobbys de l’agrochimie n’ont jamais cessé leurs offensives pour faire perdurer l’utilisation des « tueurs d’abeilles ».
Saisie par plusieurs associations, dont POLLINIS, le Conseil d’État a confirmé l’annulation des dérogations permettant aux betteraviers d'utiliser des semences enrobées de néonicotinoïdes en 2021 et 2022, tournant ainsi définitivement la page de ces insecticides tueurs d'abeilles, 7 ans après leur interdiction.
Alors que les néonicotinoïdes vont être réautorisés un an de plus pour les betteraves sucrières, un syndicat de chercheurs interroge le rôle joué par l’institution dans la validation systématique des dérogations.
POLLINIS refuse de participer à la consultation publique lancée par le gouvernement afin de justifier, pour la deuxième année consécutive, la ré-autorisation scandaleuse des néonicotinoïdes tueurs d’abeilles.