Générations Futures, POLLINIS, Terre d'abeilles, SNA, justice pesticides, FNE et AMLP déposent des recours contre l’arrêté du 5 février 2021 réautorisant les insecticides tueurs d’abeilles et demandent l’annulation de ce texte.
Pour contourner les interdictions frappant les néonicotinoïdes, l’industrie agrochimique est parvenue à faire homologuer des insecticides au mode d'action équivalent, en inventant de nouvelles catégories.
Aux côtés de sept organisations, POLLINIS demande au gouvernement français de s’opposer à la ré-autorisation de trois substances actives toxiques pour les abeilles : le sulfoxaflor la cyperméthrine et la benfluralin.
POLLINIS a participé à la consultation sur le projet d’arrêté ré-autorisant l’emploi de néonicotinoïdes et encourage ses sympathisants à faire de même, rappelant que les mesures d’atténuation n’auront qu’un effet négligeable.
Après leur interdiction en 2018, le dossier des «tueurs d’abeilles » semblait définitivement clos en France. Il n’a pourtant fallu que quelques mois pour que le gouvernement français revienne sur leur bannissement.
Alors que la loi dérogeant à l’interdiction des néonicotinoïdes vient d’être adoptée en France, la Commission européenne a chargé l’EFSA de vérifier le bien-fondé des trop nombreuses autorisations d’urgence octroyées par les pays européens.
POLLINIS détaille les votes de l’ensemble des sénateurs sur la dérogation pour l'utilisation des néonicotinoïdes à l'issue de l'adoption du projet de loi le 27 octobre par la chambre haute.
Après le vote du Sénat sur les néonicotinoïdes, 23 organisations préviennent les pouvoirs publics qu'elles continueront de se battre pour la biodiversité, la santé humaine et un avenir agricole durable.
POLLINIS regrette que les sénateurs aient voté hier soir le projet de loi permettant à la filière de la betterave de déroger à l’interdiction des néonicotinoïdes jusqu’en 2023, signant ainsi un grave recul pour l’environnement et la démocratie