L’utilisation massive de pesticides accélère le développement de résistances chez les insectes cibles, entraîne l’agriculture dans une impasse chimique, et détruit les écosystèmes, compromettant la sécurité alimentaire.
L’Anses alerte sur l’impact de la co-exposition des colonies d’abeilles aux pesticides. Elle préconise que l’Union européenne évalue l’effet de ces interactions avant d’autoriser la mise sur le marché d’un pesticide.
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) s’est de nouveau prononcé sur le risque de pulvérisation foliaire des néonicotinoïdes pour les abeilles. Des risques jugés toujours élevés, Même utilisées en simple pulvérisation.
POLLINIS a participé à une conférence qui s’est tenue le 1er juillet 2015 au sein du Parlement européen sur la Protection intégrée des cultures (PIC). Objectifs : alerter et replacer au cœur du débat les alternatives au tout pesticide.
Plus de 180 000 messages ont déjà été envoyés par les sympathisants de POLLINIS à leurs sénateurs pour obtenir l’adoption de cet amendement salutaire pour les abeilles et l’environnement. Et la bataille est loin d’être terminée…
A Bruxelles, l’équipe POLLINIS se démène au quotidien pour rencontrer et alerter un maximum de députés européens sur les dangers des pratiques de l’agriculture intensive, tout en faisant la promotion d’un système durable.
Docteur Jean-Marc Bonmatin, chercheur au CNRS, vice-Président de la Taskforce sur les pesticides systémiques et spécialiste des neurotoxiques dénonce les effets désastreux de l’utilisation systématique des néonics sur les abeilles.
Pour la deuxième année consécutive, POLLINIS apporte son soutien financier au réseau Apiformes pour lui permettre de poursuivre son travail de recensement des abeilles sauvages et de sensibilisation des futurs agriculteurs.
Le dernier rapport du Ministère de l’Agriculture montre que le traitement systémique des plantes, directement sur la graine, a augmenté de 43% en un an, une systématisation inquiétante de l’utilisation des pesticides.
L’agriculture aujourd’hui est dans une impasse. L’intensification n’a pas été capable d’arrêter la famine mais elle a épuisé des millions d’hectares de sol et dégradé la qualité des aliments. Ce livre propose une nouvelle voie.