Quel est le rôle des abeilles domestiques et sauvages dans les milieux naturels et agricoles ? Comment vivent-elles ? Que représente aujourd’hui l’apiculture ? Les auteurs répondent à ces questions avec un point sur les solutions possibles.
La biodiversité, ce n’est pas seulement un idéal citadin de fleurs colorées et de campagne en jachère avec quelques animaux paissant ici et là. La biodiversité, c’est surtout une série de services incroyables rendus par la nature.
Depuis l’apparition en 1939 du DDT, le premier insecticide de synthèse, le modèle agricole dominant s’est construit autour d’un système productiviste hautement consommateur d’intrants. Celui-ci reste le modèle agricole majoritaire.
La pollinisation est d’une importance capitale pour la production agricole. On chiffre ce service rendu à 153 milliards de dollars, ce qui équivaut à 9,5% de la valeur de l’ensemble de la production alimentaire mondiale
Même si la situation de la France est jugée dans l’ensemble satisfaisante, le Conseil d’Etat estime que de nombreuses améliorations peuvent encore être apportées. Il s’attache à analyser les problèmes liés à la gestion de l’eau.
Vache folle, eau potable polluée par l’azote et les pesticides, inondations aggravées par l’arrachage des haies, campagnes désertées, production de quantité plutôt que de qualité : le lourd bilan de l’agriculture productiviste.
Un agriculteur ferme son exploitation toutes les trois minutes en Europe ! Les actions récentes des producteurs de lait en France et les manifestations des éleveurs dans nos régions nous interpellent sur la crise de l’agriculture.
« L’agriculture a perdu la terre » affirme André Pochon et « cela nous coûte cher » : en France, 70 000 emplois agricoles en moins chaque année, 50 milliards de francs d’aides publiques, une eau potable de plus en plus polluée...
Impulsée par le traité de Rome en 1957, la politique agricole commune (PAC) a profondément bouleversé nos campagnes et l’économie agricole mondiale. Elle est devenue au fil des décennies un enjeu politique complexe et coûteux.
À la suite d’alertes et d’études sur l’état de santé d’agriculteurs malades des pesticides, le groupe socialiste du Sénat a usé de son droit de tirage pour demander la création d’une mission commune d’information sur les impacts des pesticides.