Oui, une agriculture sans pesticides tueurs d'abeilles est possible. Elle existe même déjà et obtient de bons résultats. Pour le prouver aux responsables politiques, POLLINIS part à la rencontre de ces agriculteurs « zéro phyto »,
Fin janvier 2019, à Germainville dans la Beauce, l'équipe de POLLINIS a donné le coup d'envoi de son vaste projet de plantation de haies fournissant « le gîte et le couvert » aux pollinisateurs dans les zones agricoles.
Les multinationales de l'agrochimie ont réussi à faire enterrer les nouvelles procédures d'autorisation des pesticides qui auraient permis d'enrayer rapidement le déclin dramatique des abeilles et autres pollinisateurs essentiels.
Publiée en février 2019 dans la revue Biological Conservation, une étude vient confirmer le déclin vertigineux des insectes dans le monde. Le constat est catastrophique, 40 % des espèces d'insectes sont menacées d'extinction.
D'abord œufs puis larves ou chenilles, nymphes, pupes ou chrysalides, avant de se métamorphoser en adultes, les insectes ont des besoins spécifiques et peu connus.
Le gouvernement vient d'annoncer la mise en place d'un groupe de travail pour actualiser les méthodologies d’évaluation des risques des pesticides et renforcer les mesures de protection des abeilles et autres pollinisateurs.
Dans une tribune dans Le Monde, Nicolas Laarman, délégué général de l’association POLLINIS, dénonce l’ajournement de nouveaux tests sur les effets des pesticides. Selon lui, ce recul reflète l’inaction des pouvoirs publics face aux lobbies.
Présentation de notre bilan 2018 et nos projets pour la nouvelle année. Avec votre aide, nous ferons encore plus et mieux en 2019 en poursuivant notre lutte pour sauver les abeilles et les pollinisateurs sauvages.