Ancienne pédiatre et résistante pendant la seconde guerre mondiale, Colette Brull-Ulmann, 100 ans, demande aux élus de s'opposer au retour des néonicotinoïdes.
Le gouvernement français s'est appuyé sur des chiffres erronés pour justifier la ré-autorisation des néonicotinoïdes. La diminution réelle des rendements de betteraves sucrières s'élève à 15 %, très loin des 30 à 50 % relayés jusqu’ici.
Le Sénat doit se prononcer le 27 octobre prochain sur le projet de loi permettant de déroger à l’interdiction des néonicotinoïdes. Une vingtaine d’organisations dont POLLINIS adressent aux sénateurs une note répondant point par point aux arguments de la filière sucre.
Ancien producteur en conventionnel, Sébastien Lemoine s’est converti en bio. Convaincu que le secteur de la betterave intensive est dans l’impasse, il travaille au développement d'une filière bio équitable.
Dans une note de synthèse détaillée, elles reviennent sur les conséquences économiques, agronomiques, environnementales et sanitaires d'un retour sur l’interdiction des néonics.
POLLINIS révèle le détail des votes de l’ensemble des députés sur la ré-autorisation des néonicotinoïdes, ainsi que les positions des élus qui ont répondu aux sollicitations de près de 70 00 citoyens qui les avaient interpellés.
Les députés ont voté le 6 octobre la loi permettant aux betteraviers de déroger à l’interdiction des néonicotinoïdes jusqu’en 2023. Un recul catastrophique pour les abeilles et les pollinisateurs sauvages.
POLLINIS regrette que les députés aient voté la loi permettant aux betteraviers de déroger à l’interdiction des néonicotinoïdes, ignorant les études scientifiques et donnant foi aux mensonges du gouvernement.
30 organisations interpellent les élu.es sur le choix qui sera le leur: assumer un grave recul environnemental mettant en péril la santé publique et nos écosystèmes, ou maintenir la France au premier plan de la transition agroécologique.
Conséquences environnementales et alternatives non chimiques sont totalement absentes de l'étude d'impact du projet de loi sur les néonicotinoïdes. Ce travail d’évaluation est pourtant prévu par la loi.