Dans une tribune dans Le Monde, Nicolas Laarman, délégué général de l’association POLLINIS, dénonce l’ajournement de nouveaux tests sur les effets des pesticides. Selon lui, ce recul reflète l’inaction des pouvoirs publics face aux lobbies.
POLLINIS lance une pétition, « Pollinisateurs : le massacre autorisé », pour demander au gouvernement français de réformer de toute urgence son système d’évaluation pour connaître l’impact réel des pesticides sur les pollinisateurs.
Europe faces a massive decline of pollinators. Urgent measures have to be adopted to hamper this decline. A proper evaluation of the impact of pesticides on non-targeted species is of paramount importance in this context.
La France doit réformer son système d’évaluation de toute urgence. Les insectes disparaissent à un rythme alarmant. L'une des principales causes de ce déclin est l’utilisation intensive de pesticides dont l’impact réel est mal évalué.
En rejoignant l'appel de l’association des coquelicots, créée à la fin de l’été 2018, POLLINIS demande à nos gouvernants l'interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Nous publions ici l’appel et vous invitons à le signer.
Devant l’urgence environnementale, la lenteur de réaction des autorités sanitaires, et l'obsolescence manifeste des tests d’homologation des fongicides SDHI, POLLINIS lance une pétition auprès du Président de la République.
Les SDHI sont utilisés massivement dans les champs depuis 2014, mais les risques posés par ces fongicides n'ont pas été correctement évalués. Face à l'inertie des autorités sanitaires, POLLINIS a décidé d'agir.
POLLINIS, avec la coalition « Citoyens européens pour la science dans la réglementation des pesticides », demande une réforme du système d'évaluation des pesticides aux côtés d’organisations, d’experts scientifiques et de citoyens.
Utilisés massivement en agriculture depuis 2014, les fongicides SDHI bloquent la respiration cellulaire des champignons, mais aussi potentiellement de nombreux êtres vivants. Les tests d'homologation restent inadaptés pour détecter leur toxicité.
Devant l’urgence environnementale, la lenteur de réaction des autorités sanitaires, et l'obsolescence des tests d’homologation, POLLINIS demande le retrait immédiat de ces substances en attendant que leur toxicité soit réévaluée.