POLLINIS publie un rapport qui retrace l'histoire des lignes directrices de l’EFSA, des protocoles de tests qui pourraient enrayer la disparition des pollinisateurs en Europe, mais bloqués en toute opacité depuis six ans.
Une nouvelle étude confirme que le flupyradifurone, un néonicotinoïde caché autorisé en catimini pour remplacer les néonicotinoïdes « officiels » est un tueur d’abeilles de première catégorie.
Dans le cadre du groupe de travail sur la protection des abeilles et autres pollinisateurs mis en place par les ministres de la Transition écologique et solidaire et de l’Agriculture, POLLINIS soumet ses propositions.
L'EFSA confirme que le sulfoxaflor, un néonicotinoïde nouvelle génération est un tueur d'abeilles avéré et devrait être immédiatement retiré du marché. Pourtant, rien n'oblige la Commission européenne à le faire.
La Commission européenne a lancé une « initiative européenne sur les pollinisateurs ». POLLINIS et le réseau de protection des invertébrés Buglife ont envoyé plus de 50 propositions pour enrichir ce document.
L'Union européenne votera demain si oui ou non elle va renouveler la licence du pesticide tueur d'abeilles thiaclopride, sous la pression de son fabricant Bayer-Monsanto, sans connaissance des risques potentiels pour les abeilles.
Les scientifiques de l'Inserm, du CNRS et de l'INRA qui ont lancé l'alerte sur les fongicides SDHI viennent de publier une analyse au vitriol du rapport remis le 15 janvier par l'Anses, l'Agence nationale de sécurité sanitaire.
Les multinationales de l'agrochimie ont réussi à faire enterrer les nouvelles procédures d'autorisation des pesticides qui auraient permis d'enrayer rapidement le déclin dramatique des abeilles et autres pollinisateurs essentiels.
Le gouvernement vient d'annoncer la mise en place d'un groupe de travail pour actualiser les méthodologies d’évaluation des risques des pesticides et renforcer les mesures de protection des abeilles et autres pollinisateurs.
Dans une tribune dans Le Monde, Nicolas Laarman, délégué général de l’association POLLINIS, dénonce l’ajournement de nouveaux tests sur les effets des pesticides. Selon lui, ce recul reflète l’inaction des pouvoirs publics face aux lobbies.