Les SDHI sont utilisés massivement dans les champs depuis 2014, mais les risques posés par ces fongicides n'ont pas été correctement évalués. Face à l'inertie des autorités sanitaires, POLLINIS a décidé d'agir.
POLLINIS, avec la coalition « Citoyens européens pour la science dans la réglementation des pesticides », demande une réforme du système d'évaluation des pesticides aux côtés d’organisations, d’experts scientifiques et de citoyens.
Utilisés massivement en agriculture depuis 2014, les fongicides SDHI bloquent la respiration cellulaire des champignons, mais aussi potentiellement de nombreux êtres vivants. Les tests d'homologation restent inadaptés pour détecter leur toxicité.
Devant l’urgence environnementale, la lenteur de réaction des autorités sanitaires, et l'obsolescence des tests d’homologation, POLLINIS demande le retrait immédiat de ces substances en attendant que leur toxicité soit réévaluée.
POLLINIS sollicite un rendez-vous auprès de Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture, pour connaître la position de la France quant à l'adoption des « tests abeilles ».
POLLINIS sollicite un rendez-vous auprès de François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire, pour connaître la position de la France quant à l'adoption des « tests abeilles ».
Les 23 et 24 octobre 2018, les pays européens doivent décider de l'avenir de tests permettant de déterminer la toxicité des pesticides pour les abeilles  : POLLINIS demande à la France de voter pour leur adoption.
Dans le cadre du projet de loi « Agriculture et Alimentation », l'Assemblée nationale a voté aujourd'hui l’interdiction de pesticides aux modes d’action identiques à ceux de la famille des néonicotinoïdes, dénoncés par POLLINIS depuis 2015.
Une nouvelle étude, réalisée sous la direction du Dr Fabio Sgolastra, dévoile l'impact dévastateur des mélanges de pesticides sur les abeilles solitaires en révélant l’effet synergique entre un insecticide et un fongicide.
La Commission européenne a entériné hier l'interdiction de trois néonicotinoïdes votée par les Etats membres le 27 avril dernier. Présentée comme une victoire, cette interdiction ne concerne pourtant que trois molécules sur sept.