Le ministre français de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a indiqué aujourd’hui que la France allait soutenir le moratoire de deux ans, préconisé par la Commission européenne, sur certains pesticides affectant les abeilles.
Le 28 novembre 2012, le Délégué général et le chargé des relations avec les élus de POLLINIS ont été reçus par MM Alain Fauconnier, Sénateur de l’Aveyron, et Joël Labbé, Sénateur du Morbihan. Le temps presse pour les abeilles.
Dès sa première action d’ampleur, lancée deux mois après la création de l’association, POLLINIS a frappé fort, avec une vidéo d’information vue par plus d’1,5 million de personnes, et plus de 640 000 signatures pour sa pétition.
L’Anses a rendu son rapport sur les nouvelles études incriminant les pesticides. Conclusion : l’étude menée par l’INRA et le CNRS n’est pas valable… mais il faut d’urgence réviser les procédures d’évaluation et d’autorisation !
Les gouttes d’eau produites par les plants de maïs dont les graines ont été traitées aux insecticides systémiques peuvent tuer les abeilles en quelques minutes, d’après des recherches menées à l’Université de Padoue, en Italie.
La nature ne subit pas toujours de manière passive les agressions de l’homme. Un éminent scientifique spécialisé dans l’étude des abeilles vient de montrer que certaines abeilles essayent de protéger leur ruche contre les pesticides.
La Commission européenne est accusée de ne pas avoir suffisamment lutté contre l’augmentation de la mortalité des abeille. Le médiateur européen a ouvert une enquête afin de déterminer si la Commission a pris les mesures appropriées.
Deux nouvelles études publiées simultanément dans la très respectée revue américaine Science mettent en évidence le rôle de deux insecticides néonicotinoïdes très couramment utilisés pour expliquer le déclin des abeilles.
La Coordination contre les méfaits de BAYER demande d’autres interdictions de néonicotinoïdes, et demande à ce que toutes les études produites par les firmes avant de commercialiser les pesticides soient rendues publiques.
Des chercheurs de l’INRA ont constaté que des abeilles nourries avec du pollen issu de plus de cinq espèces de plantes étaient plus résistantes aux maladies, pointant une nouvelle fois les effets délétères de l’agriculture intensive.