Les pays européens ont été contraints de dévoiler le taux de mortalité des abeilles qu'ils considèrent acceptable suite à l’exposition à un pesticide. Une victoire pour la transparence, mais un piètre compromis sur un taux de 10 %.
En amont d'une réunion cruciale, POLLINIS adresse une lettre à Julien Denormandie pour demander que la France défende un taux de « mortalité acceptable » minimal pour les abeilles confrontées aux pesticides.
Celeste Azpiazu, écotoxicologue, a étudié les effets du sulfoxaflor et d'un SDHI sur trois espèces d'abeilles, dont les osmies. Elle souligne l'importance d’inclure les pollinisateurs sauvages et les mélanges dans le système d'homologation.
Dans une lettre adressée à la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, POLLINIS alerte sur le risque d’abaissement des niveaux de protection pour les pollinisateurs lors de l’homologation des pesticides.
Spécialiste des controverses liées aux enjeux de santé environnementale, le sociologue Jean-Noël Jouzel revient sur l’histoire et les failles de la science règlementaire, qui encadre la mise sur le marché des pesticides.
Avec trois autres ONG, POLLINIS adresse une lettre ouverte à la Commission européenne pour souligner ses doutes quant aux choix techniques et scientifiques actuels de l’EFSA dans le cadre de la révision des « tests abeilles ».
Dans une lettre ouverte adressée à la Commission européenne, POLLINIS et trois autres ONG pointent les failles de la révision des « tests abeilles , ces protocoles d'évaluation de la toxicité réelle des pesticides pour les pollinisateurs.
En Europe, la mortalité naturelle des abeilles va être évaluée en milieu agricole, pollué par les pesticides. Un choix qui risque de faire baisser dramatiquement les niveaux de protection des abeilles.
Avec la révision en cours des lignes directrices de l'EFSA, l’agrochimie s’attache à rendre plus permissifs les protocoles censés évaluer l'impact réel des pesticides sur les pollinisateurs avant leur mise sur le marché.
Le processus d’homologation des pesticides de l’Union européenne n’est pas en mesure de renverser la courbe de l'extinction des insectes ailés, alerte dans une tribune au « Monde » Nicolas Laarman.