Alors que la Commission européenne annonçait au printemps 2013 l’interdiction de trois types de néonicotinoïdes pour deux ans, POLLINIS a mené l’enquête et découvert que cette pseudo-interdiction n’aurait aucun effet sur les abeilles.
Les abeilles sauvages sont les reines de la pollinisation. On sait aujourd’hui qu’elles fécondent près de 70 % des plantes à fleurs et sont indispensables à la production d’innombrables cultures agricoles, un naturel menacé.
Une étude internationale montre que les abeilles sauvages jouent un rôle capital dans la quantité et la qualité des récoltes vivrières à travers le monde. Une population d’insectes en rapide déclin qu’il devient urgent de protéger.
Le nombre d’apiculteurs a baissé de près de 40 % en six ans. Une disparition en nette accélération, qui suit celle des abeilles, selon le constat d'un audit de la filière apicole réalisé en 2011 par le cabinet Proteis + et publié mardi.
Suite à une campagne de grande ampleur, les sympathisants français de POLLINIS ont interpellé directement leur député à travers tout le pays, pour lui demander de soutenir le projet de moratoire de leur collègue Laurence Abeille.
En janvier 2013, la députée Laurence Abeille déposait une proposition de résolution pour interdire immédiatement les néonicotinoïdes pour les abeilles en France. Il est vital que ce moratoire soit appliqué le plus vite possible.
Le ministre français de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a indiqué aujourd’hui que la France allait soutenir le moratoire de deux ans, préconisé par la Commission européenne, sur certains pesticides affectant les abeilles.
Dès sa première action d’ampleur, lancée deux mois après la création de l’association, POLLINIS a frappé fort, avec une vidéo d’information vue par plus d’1,5 million de personnes, et plus de 640 000 signatures pour sa pétition.
L’Anses a rendu son rapport sur les nouvelles études incriminant les pesticides. Conclusion : l’étude menée par l’INRA et le CNRS n’est pas valable… mais il faut d’urgence réviser les procédures d’évaluation et d’autorisation !
Une étude de chercheurs français et allemands, permet de chiffrer la valeur de l’activité pollinisatrice des insectes, des abeilles principalement : 153 milliards d’euros en 2005 pour les principales cultures dont l’homme se nourrit.