Les scientifiques de l'Inserm, du CNRS et de l'INRA qui ont lancé l'alerte sur les fongicides SDHI viennent de publier une analyse au vitriol du rapport remis le 15 janvier par l'Anses, l'Agence nationale de sécurité sanitaire.
Les multinationales de l'agrochimie ont réussi à faire enterrer les nouvelles procédures d'autorisation des pesticides qui auraient permis d'enrayer rapidement le déclin dramatique des abeilles et autres pollinisateurs essentiels.
Le gouvernement vient d'annoncer la mise en place d'un groupe de travail pour actualiser les méthodologies d’évaluation des risques des pesticides et renforcer les mesures de protection des abeilles et autres pollinisateurs.
Dans une tribune dans Le Monde, Nicolas Laarman, délégué général de l’association POLLINIS, dénonce l’ajournement de nouveaux tests sur les effets des pesticides. Selon lui, ce recul reflète l’inaction des pouvoirs publics face aux lobbies.
POLLINIS lance une pétition, « Pollinisateurs : le massacre autorisé », pour demander au gouvernement français de réformer de toute urgence son système d’évaluation pour connaître l’impact réel des pesticides sur les pollinisateurs.
Europe faces a massive decline of pollinators. Urgent measures have to be adopted to hamper this decline. A proper evaluation of the impact of pesticides on non-targeted species is of paramount importance in this context.
La France doit réformer son système d’évaluation de toute urgence. Les insectes disparaissent à un rythme alarmant. L'une des principales causes de ce déclin est l’utilisation intensive de pesticides dont l’impact réel est mal évalué.
En rejoignant l'appel de l’association des coquelicots, créée à la fin de l’été 2018, POLLINIS demande à nos gouvernants l'interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Nous publions ici l’appel et vous invitons à le signer.
Devant l’urgence environnementale, la lenteur de réaction des autorités sanitaires, et l'obsolescence manifeste des tests d’homologation des fongicides SDHI, POLLINIS lance une pétition auprès du Président de la République.
Les SDHI sont utilisés massivement dans les champs depuis 2014, mais les risques posés par ces fongicides n'ont pas été correctement évalués. Face à l'inertie des autorités sanitaires, POLLINIS a décidé d'agir.