Elections européennes : en mobilisant les citoyens à travers l’Europe, POLLINIS obtient d’une centaine de candidats au Parlement européen un engagement écrit en faveur de l’interdiction des pesticides tueurs d’abeilles.
Menée par un groupe de 53 scientifiques venus du monde entier, la Taskforce sur les pesticides systémiques a réalisé dans le plus grand secret une étude sur les pesticides néonicotinoïdes, suspectés de décimer les abeilles.
Les lobbys de l’agrochimie viennent de tenter un coup de poker magistral au Parlement européen. Il s’en est fallu de peu que les députés adoptent un texte qui aurait réhabilité les pesticides tueurs d’abeilles dans toute l’Europe.
Alors que la Commission européenne annonçait au printemps 2013 l’interdiction de trois types de néonicotinoïdes pour deux ans, POLLINIS a mené l’enquête et découvert que cette pseudo-interdiction n’aurait aucun effet sur les abeilles.
Suite à une campagne de grande ampleur, les sympathisants français de POLLINIS ont interpellé directement leur député à travers tout le pays, pour lui demander de soutenir le projet de moratoire de leur collègue Laurence Abeille.
En janvier 2013, la députée Laurence Abeille déposait une proposition de résolution pour interdire immédiatement les néonicotinoïdes pour les abeilles en France. Il est vital que ce moratoire soit appliqué le plus vite possible.
Le ministre français de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a indiqué aujourd’hui que la France allait soutenir le moratoire de deux ans, préconisé par la Commission européenne, sur certains pesticides affectant les abeilles.
Dès sa première action d’ampleur, lancée deux mois après la création de l’association, POLLINIS a frappé fort, avec une vidéo d’information vue par plus d’1,5 million de personnes, et plus de 640 000 signatures pour sa pétition.
L’Anses a rendu son rapport sur les nouvelles études incriminant les pesticides. Conclusion : l’étude menée par l’INRA et le CNRS n’est pas valable… mais il faut d’urgence réviser les procédures d’évaluation et d’autorisation !
La nature ne subit pas toujours de manière passive les agressions de l’homme. Un éminent scientifique spécialisé dans l’étude des abeilles vient de montrer que certaines abeilles essayent de protéger leur ruche contre les pesticides.