Avec trois autres ONG, POLLINIS adresse une lettre ouverte à la Commission européenne pour souligner ses doutes quant aux choix techniques et scientifiques actuels de l’EFSA dans le cadre de la révision des « tests abeilles ».
Dans une lettre ouverte adressée à la Commission européenne, POLLINIS et trois autres ONG pointent les failles de la révision des « tests abeilles , ces protocoles d'évaluation de la toxicité réelle des pesticides pour les pollinisateurs.
POLLINIS a participé à la consultation sur le projet d’arrêté ré-autorisant l’emploi de néonicotinoïdes et encourage ses sympathisants à faire de même, rappelant que les mesures d’atténuation n’auront qu’un effet négligeable.
Après leur interdiction en 2018, le dossier des «tueurs d’abeilles » semblait définitivement clos en France. Il n’a pourtant fallu que quelques mois pour que le gouvernement français revienne sur leur bannissement.
De nombreux pesticides illégaux en Europe continuent d’être produits et exportés vers des pays tiers. Interpellée dans un courrier par 76 organisations, dont POLLINIS, la Commission européenne affirme envisager une révision de la loi.
À la veille de la présentation publique du « Plan Pollinisateurs » du gouvernement, POLLINIS regrette la levée de boucliers émanant de certains élus, relayant les arguments de la FNSEA.
En Europe, la mortalité naturelle des abeilles va être évaluée en milieu agricole, pollué par les pesticides. Un choix qui risque de faire baisser dramatiquement les niveaux de protection des abeilles.
Avec la révision en cours des lignes directrices de l'EFSA, l’agrochimie s’attache à rendre plus permissifs les protocoles censés évaluer l'impact réel des pesticides sur les pollinisateurs avant leur mise sur le marché.
Le processus d’homologation des pesticides de l’Union européenne n’est pas en mesure de renverser la courbe de l'extinction des insectes ailés, alerte dans une tribune au « Monde » Nicolas Laarman.