Depuis que la toxicité des SDHI pour des cellules humaines et animales a été démontrée en 2019, de nouvelles études confirment les mécanismes néfastes de ces molécules. Le chercheur Pierre Rustin analyse ces données récentes.
Alors que les fongicides SDHI sont toujours commercialisés depuis l’alerte de scientifiques en 2017, les études sur leur toxicité s’accumulent, révélant l'incapacité des tests règlementaires à détecter leurs effets néfastes.
Cette étude met en évidence la toxicité renforcée du mélange entre le sulfoxaflor et un fongicide SDHI, ainsi que la vulnérabilité des abeilles sauvages qui y sont exposées.
La commission des pétitions du Parlement européen a décidé de maintenir ouverte la pétition de POLLINIS sur les fongicides SDHI. Décision qui permet au dossier de garder une place sur l’agenda politique européen.
Un service du Parlement européen a fait des erreurs surprenantes dans le résumé officiel de la pétition déposée par POLLINIS et des chercheurs du CNRS qui demande un moratoire sur les SDHI.
Alors que l’Anses a conclu à l'absence d'éléments pour une alerte sanitaire sur les fongicides SDHI, les chercheurs Pierre Rustin du CNRS et Paule Bénit de l’INSERM ont démontré l’effet toxique très inquiétant de ces pesticides.
L'Anses assure n'avoir aucun élément indiquant « un impact des fongicides SDHI sur des organismes de l'environnement ». Elle a pourtant homologué un SDHI vendu pour tuer les nématodes, les petits vers des sols.