POLLINIS demande à deux ministres (Agriculture et Transition écologique) de défendre des niveaux de protection efficaces pour les lignes directrices qui serviront à évaluer l’impact réel des pesticides sur les pollinisateurs.
Alors que la loi dérogeant à l’interdiction des néonicotinoïdes vient d’être adoptée en France, la Commission européenne a chargé l’EFSA de vérifier le bien-fondé des trop nombreuses autorisations d’urgence octroyées par les pays européens.
Dans un courrier adressé à la Commission, 76 ONG demandent l'interdiction la vente de pesticides interdits en Europe aux pays tiers, mais aussi l’importation de produits agricoles contenant des résidus de ces substances nocives.
POLLINIS détaille les votes de l’ensemble des sénateurs sur la dérogation pour l'utilisation des néonicotinoïdes à l'issue de l'adoption du projet de loi le 27 octobre par la chambre haute.
Après le vote du Sénat sur les néonicotinoïdes, 23 organisations préviennent les pouvoirs publics qu'elles continueront de se battre pour la biodiversité, la santé humaine et un avenir agricole durable.
POLLINIS regrette que les sénateurs aient voté hier soir le projet de loi permettant à la filière de la betterave de déroger à l’interdiction des néonicotinoïdes jusqu’en 2023, signant ainsi un grave recul pour l’environnement et la démocratie
Ancienne pédiatre et résistante pendant la seconde guerre mondiale, Colette Brull-Ulmann, 100 ans, demande aux élus de s'opposer au retour des néonicotinoïdes.
Le gouvernement français s'est appuyé sur des chiffres erronés pour justifier la ré-autorisation des néonicotinoïdes. La diminution réelle des rendements de betteraves sucrières s'élève à 15 %, très loin des 30 à 50 % relayés jusqu’ici.
Le Sénat doit se prononcer le 27 octobre prochain sur le projet de loi permettant de déroger à l’interdiction des néonicotinoïdes. Une vingtaine d’organisations dont POLLINIS adressent aux sénateurs une note répondant point par point aux arguments de la filière sucre.
Ancien producteur en conventionnel, Sébastien Lemoine s’est converti en bio. Convaincu que le secteur de la betterave intensive est dans l’impasse, il travaille au développement d'une filière bio équitable.