Tout aussi grave que le déclin des abeilles domestiques, l’effondrement des pollinisateurs sauvages est pourtant peu médiatisé. L’agriculture intensive et son usage immodéré des pesticides est l'une des principales causes de leur dépérissement.
En essaimant aux beaux jours, l’abeille se propage par un phénomène biologique naturel. Mais les essaims volages, en quête d’un logis pour fonder une nouvelle colonie, sont désormais une présence incongrue et parfois inquiétante dans une société urbanisée.
Dans un article récent, Gérard Arnold (CNRS) détaille les erreurs qu'il a relevées, en 2015, dans un rapport de l'IPBES sur les pollinisateurs. Le chapitre sur les pesticides avait été co-écrit par une salariée de l'agrochimie.
Ce partenariat entre la gendarmerie et les syndicats agricoles majoritaires assimile la critique de l'agriculture conventionnelle à un dénigrement de tous les agriculteurs. Un danger pour la démocratie et pour l'environnement.
Des prémices aux tests de terrain, la mise au point de l'appareil HeatNest contre le frelon asiatique aura nécessité patience, persévérance et beaucoup d'huile de coude.
Pour faire taire les oppositions, l’industrie agrochimique et les représentants de l’agriculture conventionnelle lancent de lourdes et onéreuses procédures judiciaires caractérisées par l’inégalité entre les parties.
Pour contourner les interdictions frappant les néonicotinoïdes, l’industrie agrochimique est parvenue à faire homologuer des insecticides au mode d'action équivalent, en inventant de nouvelles catégories.
L’abeille, fugitive permanente, est impossible à retenir : en essaimant, elle dévoile son essence sauvage, sa liberté vagabonde. Peut-on réellement s’approprier l’abeille ? À qui appartiennent les essaims ? Réponse au fil des siècles.
Après leur interdiction en 2018, le dossier des «tueurs d’abeilles » semblait définitivement clos en France. Il n’a pourtant fallu que quelques mois pour que le gouvernement français revienne sur leur bannissement.
Voici les réponses aux questions qui nous sont le plus souvent posées sur le fonctionnement de l'appareil « HeatNest » que nous avons mis au point contre le frelon asiatique.